Le Tour de France a démarré vendredi dernier, avec le contre-la-montre individuel dans les rues de Copenhague. Parmi eux des coureurs français, mais pas d’Angevin. Pourtant, le Tour de France a permis à certains locaux de marquer l’histoire du Tour de leur empreinte. 

Ils sont plusieurs cyclistes de l’Anjou à avoir marqué le Tour de France. Nous allons vous retracer ces coureurs.

René SALAIS premier Angevin a disputé le Tour de France.

Dès 1903, un Angevin participe à la première édition du Tour de France. Il s’agit de René SALAIS, il verra une étape passer par Angers, celle de Nantes-Paris. A l’époque, peu de lignes sont accordées à ce passage dans la presse. Il était un coureur amateur et n’avait ni voiture suiveuse, ni vélo de rechange. Il se l’était lui-même fabriqué. Mais le 18 juillet, lorsque les coureurs passent le point de contrôle installé au café des Sports, place Lorraine, SALAIS est dans le peloton de tête. Il finira à la onzième place de l’étape et dix-septième au classement général. 

Pierre MATIGNON, la lanterne rouge qui remporte une étape.

Pierre MATIGNON aura marqué le Tour de France par une étape folle. Alors lanterne rouge, lors du Tour de France 1969, le Choletais est devenu le premier cycliste du Maine-et-Loire à remporter une étape du Tour. Parti dans l’échappée, il passe le sommet du Puy-de-Dôme en tête. Les favoris, dont le champion Eddy MERCKX, lui laissent beaucoup d’avance de quoi ne pas les inquiéter. Malheureusement pour eux, mais heureusement pour Pierre MATIGNON, il finira l’étape avec plus d’une minute d’avance. Pourtant non-grimpeur, il a prouvé qu’il ne fallait jamais se méfier des outsiders.

Christian RAYMOND, sa fille à l’origine du surnom de MERCKX.

Membre de l’équipe Peugeot BP, il a remporté l’étape 19 de la Grande Boucle en 1970. L’Avrillais participait à sa quatrième édition. Il était mal parti, puisqu’il avait enchaîné deux chutes dans les premières étapes. C’est sa fille, âgée de six ans à l’époque, qui a qualifié la légende du cycliste, Eddy Merckx, de cannibale. Un surnom qui a fait rire Christian RAYMOND. Il l’a ensuite diffusé à la presse. Eddy MERCKX le gardera tout au long de sa carrière.

Régis DELEPINE, le Bohallien malchanceux.

Régis DELEPINE a participé neuf fois au Tour de France entre 1970 et 1978. La première étape de la Grande boucle en 1976 arrive à Angers. Le Bohallien veut évidemment remporter l’étape qui arrive dans ses terres. Il croit y parvenir jusqu’aux vingt derniers mètres avant que le Belge Freddy MAERTENS, n’arrive comme un boulet de canon pour lui voler la victoire. Il devra attendre l’année suivante pour remporter la quatrième étape du Tour de France.