Une page se tourne au SCO d’Angers, au milieu des nombreux départs, l’un d’entre eux est plus que significatif. Il s’agit de celui de Romain THOMAS, le défenseur central. Celui que l’on surnomme le Menhir, comptabilise 318 matchs, vingt-deux buts et cinq passes décisives en neuf saisons. Retour sur son histoire avec le SCO, histoire de lui rendre un dernier hommage.

En 2013, lorsque Romain THOMAS arrive au SCO d’Angers, il est inconnu du grand public angevin. L’enfant de Bretagne n’a pas pu s’imposer au Stade Brestois en Ligue 2 et évolue à l’USJA Carquefou, depuis trois saisons. Il connaît là-bas une promotion en National, il brille et tape alors dans l’oeil des recruteurs Angevins. Un achat sans risque qui ne peut être que bénéfique pour le club, Romain THOMAS vient d’ailleurs pour être titulaire.

Directement, “le menhir” impressionne à l’arrière-garde. Rigoureux, toujours propre, son physique lui offre un avantage qu’il sait utiliser. Grand et costaud, nombreux sont les attaquants à se casser les dents. On découvre également sa capacité à marquer, une arme offensive majeure sur les coups de pied arrêtés. Tellement important, il est nommé à la fin de la saison pour le prix Eurosport de la révélation de l’année en Ligue 2, un trophée qui revient finalement à un certain Alphonse AREOLA.

Lors de la saison 2014-2015, il fait évidemment partie des éléments majeurs qui permettent au SCO de revenir dans l’élite du football français. Régulier, il apporte cette sérénité nécessaire pour remporter la Ligue 2. Il donne l’impression d’avoir une expérience déjà infaillible.

En Ligue 1 par la suite, il continue d’être un joueur incontournable de l’effectif Angevin. Alors qu’il comptabilise déjà 145 matchs sous les couleurs du SCO, son contrat est prolongé en août 2017 pour cinq ans, jusqu’en 2022. 2017 est une année très importante pour lui puisqu’il connaît également la finale de la Coupe de France avec le SCO, un parcours fantastique et une expérience qui lui restera dans l’esprit. Même si la victoire n’est pas présente au bout (défaite face au Paris Saint-Germain).

Ces années suivantes sont tout aussi belles, avec son numéro 24 dans le dos, il permet au SCO de se maintenir en Ligue 1, valeureux combattant, il ne lâche jamais. Toujours à trente-cinq matchs de moyennes par saison, il est devenu un pilier dans le vestiaire. Cependant, cette saison avec le SCO est plus compliquée, après des matchs difficiles, l’entente avec la direction est compliquée et il choisit de ne pas prolonger, malgré la demande d’Angers. Il reproche notamment une communication trop tardive, un timing bien compliqué qui l’a poussé à partir, même si ce n’était pas son souhait au départ.

Libre de tout contrat aujourd’hui, il cherche un nouveau projet et intéresse différents clubs français. L’AS Saint-Etienne, Caen et Lorient se seraient positionnés pour l’accueillir la saison prochaine.