Au terme d’une édition marquée par la pluie, puis une nuit neutralisée, c’est la Ferrari n°50 pilotée par Antonio FUOCO, Miguel MOLINA et Nicklas NIELSEN, qui s’impose aux 24h du Mans. Elle devance sur la ligne d’arrivée la Toyota n°7 et la Ferrari n°51, permettant au constructeur italien de conserver son titre dans la Sarthe.

Quelle belle 92e édition des 24h du Mans nous avons eu ! Une minute et trente secondes, c’est l’écart qu’il y avait entre les quatre premières Hypercars à une heure de l’arrivée de la course. Mieux encore, les neuf premières voitures de la catégorie reine étaient dans le même tour de circuit. À l’arrivée, c’est l’équipage de la Ferrari n°50, composé d’Antonio FUOCO, Miguel MOLINA et Nicklas NIELSEN, qui a remporté la course mythique. Il s’est imposé, avec un écart de 14 secondes, devant celui de la Toyota n°7, composé de José Maria LOPEZ, Kamui KOBAYASHI et Nyck DE VRIES, et avec un écart de 36 secondes sur celui de la Ferrari n°51, composé d’Alessandro PIER GUIDI, James CALADO et Antonio GIOVINAZZI.

Dès le départ, les Ferrari n°50 et n°51 sont les plus rapides. Nicklas NIELSEN, au volant de la n°50, prend la tête dès le premier tour, avant qu’Antonio GIOVINAZZI, au volant de la n°51, ne l’imite. Le duo de Ferrari 499P à la robe rouge est aux commandes après seulement 13 minutes de course. Un binôme qui n’a pas été aux avant-postes très longtemps.

Pour cause, la pluie a été un facteur important lors de cette 92e édition. Elle fait sa première apparition aux alentours de 18h00, obligeant les équipes des pilotes à opter pour des stratégies différentes. Plusieurs Hypercars font le choix des pneus pluie comme la Ferrari n°50, la Toyota n°2 ainsi que les Porsche n°4 et n°6. La piste n’étant pas mouillée à certains endroits, les mauvais choix de pneumatiques pour ces équipages profitent à Robert KUBICA, au volant de la Ferrari n°83.

Vers 22h00, la pluie est de retour. La n°83 choisit les pneumatiques pour chaussée humide alors que les autres restent en slicks. Une nouvelle stratégie payante pour la Ferrari qui tourne plus vite que ses concurrents. Seulement, trente minutes plus tard et un accrochage avec la BMW n°15 de Dries VANTHOOR, Robert KUBICA est pénalisé de 30 secondes. On ne reverra plus le pilote Polonais ni ces coéquipiers au devant de la course. La nuit, plus de 4h26 de safety car ne permettent pas aux pilotes de s’exprimer.

Lorsque le jour se lève, c’est le moment des affrontements. Cadillac perd ses deux voitures – fuite d’huile pour la n°3, accident pour la n°311 – alors que les Porsche ne sont pas non plus au mieux. Les Ferrari n°50 et n°51 reprennent alors la tête, avant que la Toyota n°7 ne vienne s’intercaler. Au final, c’est la n°50, avec un dernier arrêt à 50 minutes de la fin et 2% d’énergie sur la ligne d’arrivée, qui s’impose. Le constructeur italien conserve donc son titre acquis l’an dernier.

En LMP2, c’est l’équipe américaine United Autosports, avec la Oreca 07 n°22 d’Oliver JARVIS, Nolan SIEGEL et Bijoy GARG, qui s’impose. Quant à la catégorie LMGT3, c’est Porsche qui rentre avec la victoire de la 911 n°91 de l’équipe Manthey Racing, pilotée par le trio Richard LIETZ – Morris SCHURING – Yasser SHAHIN.