Ex-coach de l’Union Féminine Angers Basket pendant près de onze ans, mais également ancien joueur, David GIRANDIERE, actuellement en poste au Comité Départemental de basket du Maine-et-Loire, nous a accordé un entretien, durant lequel il reviendra sur son rôle au sein du Comité, mais également sur ses souvenirs de carrière.

Bonjour David, tout d’abord, depuis combien de temps occupez-vous ce poste au sein du Comité ? Aviez-vous connu d’autres expériences dans ce domaine ? Qu’est-ce qui vous a attiré pour faire ce poste-là ?

“J’entame actuellement ma cinquième année à ce poste. Je n’avais pas eu d’autres expériences dans ce domaine auparavant, c’est ma première, après l’expérience que j’avais vécue à Reims, mais surtout celle à l’UFAB en tant que coach. Le Comité a libéré un poste, puisque ma prédécesseure est montée en grade, et mon idée était de rester dans le coin, de pouvoir rester proche de ma famille. C’est donc pourquoi, j’ai décidé de postuler au Comité, parce que c’était important pour moi de redonner ce que j’avais vécu à l’UFAB ou dans d’autres clubs du département.”

En quoi consiste votre rôle exactement au sein du Comité ?

“Je suis en charge de tout ce qui concerne la formation de cadres (entraîneurs et arbitres principalement), mais aussi en charge de tout ce qui section sportive scolaire, ou options et/ou ateliers de basket dans des collèges.”

Parlez-nous un peu de la pratique du basket dans le Maine-et-Loire : combien de licenciés y a-t-il, et combien de clubs au total ?

“On ne dénombre pas moins de 18 790 licenciés cette année, ce qui est quand même pas mal. Et en ce qui concerne le nombre de clubs, il y en a au total 102 dans le département, ce qui est aussi un beau chiffre.”

Lorsque l’on regarde en arrière, comment jugez-vous la saison de basket des clubs professionnels du département ?

“Tout d’abord, il faut dire qu’il est compliqué de juger, car on ne vit pas au quotidien avec les équipes. Mais, si l’on prend club par club, le Cholet Basket est encore en course pour les play-offs, même s’ils vont jouer face au Paris Basket (premier match ce soir), ils sont en play-offs. En ce qui concerne l’Union Féminine Angers Basket, avec le budget que possède le club, accrocher une place en play-offs et une place en Coupe d’Europe, c’est très bien ! Enfin, pour parler de l’Etoile Angers Basket, avec la saison très compliquée que le club a vécue, être encore dans la bataille dans les dernières minutes du dernier match pour se sauver et rester en Pro B, on ne va pas dire que c’était inespéré, mais c’est quand même très bien ce qu’à fait John DELAY, qui est quelqu’un que je connais bien, en remobilisant les joueurs pour les remettre mentalement dans la course au maintien.”

Par le passé, vous avez été coach, notamment de l’UFAB pendant près de onze ans. Pourquoi avoir arrêté votre carrière de coach ? Est-ce que vous envisagez à l’avenir de l’être à nouveau ?

“La première chose qu’il faut dire, c’est qu’à la base, être coach professionnel n’était pas une volonté au départ. Cela s’est présenté comme une opportunité, puisque lorsque je suis arrivé à l’UFAB, le club était en championnat de National 2. On est monté d’année en année, jusqu’à atteindre une qualification en Coupe d’Europe. Par la suite, j’ai tenté une expérience à Reims, qui n’a pas été celle souhaitée d’un point de vue, notamment humain ou évènement familial. Mais d’un point de vue sportif, c’était quand même assez honorable, puisqu’on a été éliminé en demi-finale des play-offs pour la montée, éliminé face à Angers. Finalement, j’ai arrêté, car je souhaitais retourner aux sources en quelque sorte. Actuellement, je suis toujours entraîneur à l’UFAB, où je coache une équipe U15 France. Il faut souligner que c’est la première fois qu’un club est représenté au niveau européen à ce stade des U15, deux années de suite. Bon, maintenant, pour revenir à votre principale question, il ne faut jamais dire jamais, mais ce n’est actuellement pas ma volonté d’être à nouveau coach professionnel.”

Pour terminer, à quel âge avez-vous commencé à pratiquer le basket ? Quels sont vos meilleurs souvenirs dans le basket en tant que joueur et en tant qu’entraîneur ?

“J’ai commencé le basket lors de la catégorie benjamin à l’époque, ce qui équivaut aujourd’hui en U13. Même si auparavant, j’étais très multisports, mais je me suis vite spécialisé dans la pratique du basket au Mans. Cette passion et cette pratique sont nées grâce notamment à Philippe DESNOS, mon entraîneur en U15, aujourd’hui à la retraite. À l’époque, il nous avait incité certains à entraîner avant nos entraînements sur les créneaux des jeunes. Mon parcours de joueur m’a permis en quelque sorte de m’ouvrir à ma passion d’entraîneur. Je dirais que mon meilleur souvenir de joueur, c’est lorsque j’ai eu l’occasion de m’entraîner avec les Espoirs du MSB (Le Mans Sarthe Basket). Concernant mon meilleur souvenir en tant qu’entraîneur, j’en ai plein, notamment à l’UFAB, il y en a à la pelle, parce que j’ai été la personne des premières : premier titre, première Coupe de France, premier Final Four avec les U15, première qualification dans une Coupe d’Europe pour un collectif féminin à Angers. Mais, je dirais que mon meilleur souvenir est la formation que j’ai pu amener aux jeunes joueuses et les histoires que l’on a vécues.”

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