L’Association de Coopération Sportive avec l’Afrique et Bamako (ACSAB) évolue depuis quelque temps et a pour projet principal la rénovation d’un terrain de cécifoot dans la ville de Thiès au Sénégal.
D’abord destinée à aider les clubs sportifs du Mali et notamment de Bamako, ville jumelée avec Angers, l’Association de Coopération et d’Échange Sportif avec Bamako a été contrainte d’évoluer à cause de la situation actuelle dans le pays africain. Après s’être concerté avec l’association jumelle présente au Mali, les dirigeants de l’association angevine ont décidé d’évoluer sur d’autres projets et dans d’autres pays. Tout d’abord, ils ont aidé quatre étudiants de l’IFEPSA qui souhaitaient partir au Togo dans la préparation de leur voyage et dans la préparation des dons de matériels qu’ils ont pu effectuer là-bas. Ils ont également travaillé avec l’association angevine “Avec l’Ethiopie” qui les a sollicités dans le cadre du développement du foot féminin et du basket. Ils ont pu leur fournir du matériel et des équipements qui sont partis dans les clubs qui en avaient besoin. Mais ils ont aussi travaillé en collaboration avec le club Angers NDC qui avait des projets avec Bamako. Ils leur ont permis de se concentrer sur un projet en Côte d’Ivoire avec une aide financière.
Le projet sénégalais
Mais le gros projet de l’association se situe désormais au Sénégal. Ils ont fait un déplacement dans ce pays dans trois lieux différents. Tout d’abord à Guédiawaye, ville populaire collée à Dakar, où ils ont essayé d’apporter plus de reconnaissance au club de foot de la part de la ville et du pays, afin d’avoir un terrain de foot pour les entraînements au lieu de devoir les faire sur la plage. Ensuite, ils se sont rendus à Linguère, un peu plus au Nord du pays, avec qui la mairie d’Angers avait déjà été en contact dans le but d’obtenir du matériel. Et enfin, ils sont allés à l’Institut des aveugles de Thiès, où ils ont eu un coup de cœur. Leur objectif est de rénover le terrain de cécifoot, car comme le dit Patrick Delhumeau, président de l’association : “Même pour des voyants, c’est dangereux, donc pour des non-voyants ce ne sont pas des conditions acceptables.” La mairie d’Angers enverra des jeunes sur place aux vacances de la Toussaint et l’ACSAB pourra contribuer aux rénovations afin de leur offrir un terrain synthétique. Si tout se passe bien, une inauguration pourrait être prévue au moment des Jeux Paralympiques de 2024. Pour financer cette mission qu’ils se sont donnés, ils mènent des actions d’autofinancement comme des vide-greniers, mais ils suscitent également l’aide de nombreuses fondations. Et dans le même temps, l’ACSAB aimerait remettre en place une commission santé pour les gestes de premier secours pour aider les éducateurs sur place qui ne savent parfois pas comment réagir à une blessure. Ils ont donc la volonté de les former aux gestes qui sauvent, mais aussi de leur envoyer des pharmacies sportives.