Rencontre avec Catherine THOMAS-PESQUEUX, athlète de course à pied depuis une dizaine d’années. Elle reviendra avec nous sur sa dernière compétition, les dix kilomètres de Montreuil-Juigné. Ensuite, elle nous racontera son expérience vécue aux championnats de France, où elle a remporté un titre. Elle nous évoquera également sa blessure aux ischio-jambiers et sa préparation au semi-marathon de Loire à Saumur. Elle nous expliquera comment elle gère sa gestion des compétitions et leurs préparations. Pour terminer, elle se projettera sur ses prochains objectifs sportifs.
Bonjour Catherine, pour commencer, pouvez-vous revenir sur votre compétition la plus récente, les dix kilomètres de Montreuil-Juigné ?
“Je suis arrivé sur cette compétition complètement sans pression. Tout juste un mois avant, j’étais aux championnats de France et évidemment lors d’un événement comme celui-ci de Montreuil-Juigné, il y a moins de pression. J’ai donc tout de suite été détendu et j’ai tout de même réussi à réaliser un chrono similaire à mes habitudes.”
Justement, ces championnats de France, vous en êtes revenu avec un titre. Racontez-nous un peu votre expérience, comment l’avez-vous vécue ?
“Effectivement, je m’y suis rendu avec mon club, Inaya, un club récent de deux ans. Nous avons remporté le titre par équipes. C’est vraiment chouette d’avoir pu mettre une équipe féminine du club, sur la plus haute marche du podium. Je ne connaissais pas le format par équipes et j’ai plutôt apprécié. C’est un format difficile, puisqu’il fallait que l’on soit performante toute ensemble au même moment, sans blessure. On a réussi à le faire et j’en suis très heureuse et fière.”
Vous avez subi une blessure, il y a plusieurs années… Comment s’est passé votre retour ? Est-ce que cela vous gêne encore aujourd’hui ?
“Oui, je me suis blessée aux ischio-jambiers, il y a maintenant trois ou quatre ans. C’est une fragilité que je dois gérer à l’entraînement. Lorsque je réalise un format court, comme je l’ai fait à Montreuil-Juigné, je dois faire attention aux jours suivants. C’est pour cela que j’évite à présent de faire des marathons, mais plutôt de réaliser des dix kilomètres ou des semi-marathons.”
Vous allez participer dans une semaine au semi-marathon de la Loire à Saumur. Comment vous sentez-vous avant cette compétition ?
“Il y a une petite dose de stress, mais je suis assez confiante pour cette compétition. Je sais pertinemment que je ne referais pas mes chronos d’avant, mais j’espère faire un chrono entre une 1h20 et une 1h22.”
Vous courez depuis plusieurs années et vous avez participé à beaucoup de compétitions. Comment gère-t-on la gestion des compétitions et leurs préparations, au fil du temps ?
“Effectivement, je me prépare différemment d’avant. Il y a plusieurs années, jamais je n’aurais loupé une séance, par peur de perdre en condition physique. Aujourd’hui, je fais plus cela au feeling, même si je réalise de bonnes préparations. Cela fait maintenant une dizaine d’années que je cours et à présent, il y a beaucoup moins stress. La seule véritable pression, c’est la blessure. Sur les compétitions que je réalise maintenant, à partir du moment où je donne tout, il n’y a pas de raison que cela se passe mal. Je pense que c’est l’expérience qui parle.”
Pour terminer, après ce semi-marathon de la Loire à Saumur, quels seront vos prochains objectifs sportifs ?
“Tout d’abord, il y aura un peu de repos durant cet été, avec des vacances, c’est important de savoir couper. Je vais changer de catégorie, je vais à présent courir dans la catégorie master 3. Mon objectif sera d’obtenir le maximum de podiums nationaux et internationaux dans cette catégorie, dès la rentrée.”