C’est bien à Angers que l’équipe de France féminine de K4 va poursuivre sa préparation. En l’approche des championnats du monde à Duisburg, quatre athlètes s’entraînent sur la coordination et la cohésion d’équipe, au Lac de Maine. Leur unique but est de se qualifier pour les Jeux Olympiques 2024.
Sur les cours d’eau du Maine-et-Loire, la Sarthoise Pauline FRESLON, licenciée à l’ESACK (l’Entente Sportive Anjou Canoë-Kayak), et à ses coéquipières du K4 de l’équipe de France, Léa JAMELOT, Claire BREN et Margot MAILLET, se préparent pour les championnats du monde de canoë-kayak. Dans leur quête de l’excellence, les talentueuses athlètes de l’équipe de France féminine de K4 (canoë-kayak à quatre places) ont choisi Angers comme lieu d’entraînement privilégié, du 19 au 23 juin. Elles auront pour but de parfaire leur cohésion d’équipe, leur synchronisation sur l’embarcation et leur technique. « Vous ne voyez que ce qui est aérien, en l’occurrence le planter de pagaies. Qui, d’ailleurs, en le regardant au ralenti, fait déceler un léger décalage entre nous quatre. Pour alléger l’avant du bateau. Mais il y a aussi tout le travail des jambes, dans nos cale-pieds. On doit toutes pousser en même temps pour l’inertie du bateau.» Lors de cet exercice, c’est Claire BREN qui est à l’avant du groupe, ses camarades à l’arrière doivent lui faire confiance et donner le rythme.
Un enjeu particulier
Entre le 23 et le 27 août, les championnats du monde d’Allemagne devront être synonymes de qualification pour les JO 2024. “C’est une échéance cruciale pour la qualification olympique” décrit Léa JAMELOT. Si elles finissent dans le top 10 nation, elles auront l’opportunité de sélectionner leur embarcation, cela permettra à la France d’aligner un bateau de quatre places. Si elles sont dans le top 6, elles seront assurées de conserver leur place pour Paris. Par la suite, Angers dispose également d’installations sportives, modernes et spécialisées, où les kayakistes peuvent se concentrer sur leur renforcement musculaire, leur endurance et leur coordination. « Si vous tenez deux secondes, après le lâcher de ponton, c’est déjà bien. L’équilibre du bassin, c’est la clé. C’est aussi pour ça qu’on travaille, à terre, sur des supports instables.» Ces centres offrent un soutien essentiel pour aider les athlètes à atteindre leur plein potentiel et à se préparer de manière optimale aux défis à venir. Ce mini-stage d’une semaine a été rendu possible grâce à Gilles PORTEJOIE, un résident d’Angers passionné de sport et ancien kiné de Cholet Basket. Sous sa direction, il a réussi à rassembler des partenaires qui partagent le même objectif d’accompagner l’équipe vers Paris 2024. “Ici, on peut évoluer dans des conditions de plan d’eau similaires à celui des Jeux de Paris avec du vent et des vagues.” explique Margot MAILLET.