Le 22 juin prochain se déroulera la draft NBA. Même si normalement quatre joueurs français minimums seront draftés, il est temps de faire un point sur les frenchies qui pourraient obtenir un ticket pour vivre leur rêve américain.

Si l’on parle des Français qui se présenteront à la draft NBA 2023, on ne peut pas débuter un article en citant quelqu’un d’autre que Victor WEMBANYAMA. Le géant français affole l’Amérique à coup de trois points sur une jambe et de contres. Il fait partie de ces phénomènes surmédiatisés avant même de pouvoir fouler un parquet NBA comme avait pu l’être LeBron JAMES ou Zion WILLIAMSON. Autant dire que la pression est grande. Cette année, le jeu de WEMBANYAMA a encore pris en maturité, il a terminé meilleur joueur, meilleur défenseur, meilleur jeune de Betclic Élite et est actuellement en finale des playoffs de ce même championnat. Il compte tout défoncer en Amérique comme il l’a montré lorsqu’il a affronté son premier rival à la Draft, Scoot HENDERSON. Bref, Wemby devrait être drafté en première position par les San Antonio Spurs, l’ancienne franchise de Tony PARKER.

Parlons maintenant du coéquipier de Victor WEMBANYAMA aux Metropolitans 92, Bilal COULIBALY. Annoncé en fin de deuxième tour en début de saison, il a su se montrer quand Vincent COLLET lui a donné sa chance. Mais l’ailier a fait bien mieux que juste se montrer. En milieu de saison, la hype a commencé à prendre forme et il est monté autour de la vingt-cinquième place très rapidement. Son athlétisme et sa longueur excitent plusieurs franchises NBA et aujourd’hui, COULIBALY est annoncé autour du quinzième choix, mais pourrait monter encore le jour de la draft.

Partons du côté de l’Australie, endroit où un meneur français de deux mètres est parti pour se développer. Rayan RUPERT n’est sûrement pas encore prêt pour s’imposer dans une rotation, mais le joueur est très prometteur et pourrait être choisi autour de la vingtième place. Il est déjà très bon défensivement et devrait prendre en maturité dans son jeu offensif, les saisons qui arrivent. En résumé, le frère d’Iliana RUPERT devrait donc être drafté sans trop de doutes en fin de premier tour.

Continuons notre tour du monde en allant directement aux Etats-Unis. Sidy CISSOKHO n’a pas perdu et s’est dit qu’aller directement au pays du basket serait une bonne idée pour se faire repérer par les franchises. Un peu masqué par le talent de son coéquipier en G-League Ignite Scoot HENDERSON, le meneur français, a su se faire une place et a réalisé une très bonne saison. Sa défense et son QI basket devraient lui permettre d’être sélectionné en début de second tour.

Petit retour en France à l’ESSM Le Portel, club dans lequel un petit meneur français d’1m84 encore inconnu en début de saison aux Etats-Unis a réussi à se faire une renommée. Nadir HIFI fait de plus en plus parler de lui, notamment grâce à ses trente-neuf points face au Paris Basket ou à ses grosses performances lors de l’Eurocamp, tournoi qui rassemble les meilleurs jeunes joueurs qui veulent se montrer auprès de recruteurs de la NBA. Complètement absent des dernières mock drafts (projection sur la draft), il pourrait pointer le bout de son nez en fin de second tour.

Enfin, finissons rapidement avec les Français qui se sont présentés, mais qui ne seront sûrement pas draftés. Armel TRAORE, troisième jeune des Metropolitans pourrait potentiellement entendre son nom en toute fin de second tour, sauf s’il enlève son nom pour faire monter sa côte la saison prochaine. Malcolm CAZALON, très bien coté mais plus jeune, ne sera sûrement pas drafté, mais pourrait tenter d’avoir un contrat avec une franchise qui voudrait tenter le pari. Enzo SHAHRVIN, très bon avec Nadir HIFI à l’Eurocamp, ne devrait pas non plus être drafté, même si l’on n’est pas à l’abri d’une surprise. Et enfin, on souhaite bonne chance à Romain PARMENTELOT, Elian BENITEZBirahima SYLLAAssemian MOULARE, Ilias KAMARDINE, Clément FRISCH et William BEUGRE-KASSI, qui ne devraient pas entendre leurs noms sortir de la bouche de Mark TATUM, et encore moins d’Adam SILVER.