Après sept années passées sur le banc des Ducs d’Angers, Alexis Billard s’en va vers un nouveau projet. Ce projet n’est pas encore dévoilé, mais nous sommes revenus avec lui sur son passage chez les Ducs.

Il y a maintenant 7 ans, qu’est-ce qui vous avait poussé à signer pour le poste d’entraîneur adjoint chez les Ducs ?

“J’avais signé là-bas, car le projet de l’équipe première était très intéressant, et j’avoue que j’avais été très attiré par le développement du centre de formation. J’avais également en tête de pouvoir jouer dans la nouvelle patinoire.”

Pensez-vous avoir rempli les objectifs que vous vous étiez fixés au moment de votre arrivée ?

“Je pense que oui, car la nouvelle patinoire ramène encore plus de monde qu’avant. Aujourd’hui, nous avons aussi un centre de formation qui fonctionne, même si le projet n’est pas fini parce que l’objectif final est quand même d’en sortir des joueurs compétitifs. Mais l’équipe U20 est performante chaque saison et se retrouve généralement tous les ans dans le top 4 au terme des playoffs. Ce dernier point représente une des grandes satisfactions sur mon parcours angevin, car dès ma signature, je savais que j’allais avoir un rôle à jouer dans son développement.”

Vous pensiez rester aussi longtemps à Angers ?

“Je ne m’étais pas vraiment posé la question. Ce que je peux vous dire, c’est que ça aurait été peut-être mieux de partir avant.”

Quel est votre meilleur souvenir ici ?

“Je pense que c’est d’avoir pu rencontrer quelques personnes incroyables. J’ai pu continuer à côtoyer Jean-François Jodoin qui est humainement quelqu’un de fantastique, et j’ai pu apprendre à connaître Brennan Sonne dont j’ai été assez proche et avec qui j’entretiens toujours une bonne relation. Ils m’ont apporté énormément de choses positives dans mon métier, ce sont vraiment les meilleures choses qui me soient arrivées à Angers.”

Et d’un point de vue plus sportif ?

“Je dirais la Coupe de France en 2022 remportée face à Gap, mais avec un peu de déception de l’avoir joué à Cergy au lieu de Bercy à cause de la crise sanitaire. Mais ça reste une Coupe de France, elle a la même valeur que les autres donc j’en suis assez fier. En termes d’émotions, je pense que ce n’était quand même pas pareil que ceux qui ont eu le titre dans une salle pleine comme Bercy.”

Vous avez connu beaucoup de coachs à Angers. Lesquels vous ont le plus apporté lors de votre passage ?

“Je pense qu’humainement, on ne peut pas trouver meilleur que Jean-François Jodoin dans le monde. Et au niveau du hockey, Brennan Sonne m’a beaucoup apporté et je pense qu’il fait partie des meilleurs entraîneurs de l’histoire des Ducs. Au niveau du hockey, c’est quelqu’un qui m’a fait progresser et avec qui j’ai beaucoup gagné en expérience.”

Qu’est-ce que ces sept années aux Ducs vous ont apporté ?

“Je pense que j’ai gagné en expérience évidemment, mais si je dois me focaliser sur une compétition en particulier qui m’a marqué, je dirais que c’est d’avoir participé à la Continental Cup. C’était quelque chose de vraiment enrichissant de pouvoir jouer des équipes qu’on n’a pas l’habitude de jouer en championnat, car elles ont d’autres systèmes de jeu et d’autres manières de voir le hockey. C’était très intéressant de pouvoir analyser leur jeu.”