Avant de terminer sa course à Paris, la flamme olympique va traverser une grande partie de la France. Le Maine-et-Loire n’échappe pas à la règle et a reçu ce symbole sur ces terres. Elle a terminé sa course à Angers, après avoir traversé de nombreuses rues en son sein. Animations, démonstrations, la ville avait mis le paquet pour que cette journée devienne inoubliable, une journée que nous ne sommes pas près de revivre.

Le mardi 28 mai se tenait le relais de la flamme olympique dans les murs d’Angers. La ville avait prévu et organisé un bon nombre d’activités pour faire patienter le public : Démonstration, stand des partenaires, quiz… Le passage de la flamme inclut une animation autour des Jeux olympiques, de nombreuses personnes ont fait le déplacement pour voir de nouvelles activités qui font maintenant partie des sports olympiques. “Cela nous permet de découvrir de nombreux sports, le BMX, le BreakDance”, nous évoque un jeune présent à la place RocheFoucauld.

Traversant le monde entier, la flamme olympique est un grand symbole. Au-delà d’une simple flamme, “elle unit le monde entier”, nous évoque une passante. En France, elle a traversé de nombreux territoires, Marseille, Toulouse, maintenant Angers. “Le fait de passer dans plusieurs villes inclut toute la population”, nous dit un jeune angevin. Pour une ville, recevoir le relais de la torche olympique est un énorme outil de valorisation. “Cela met en valeur la ville”, nous explique ce même jeune. Les milliers de personnes présentes dans la rue peuvent en témoigner, le parcours est fait pour traverser les meilleurs points d’Angers (théâtre du Quai face au Château, Boulevard Foch, Place du Ralliement…).

Une fois la flamme arrivée au Lac de Maine pour son démarrage dans l’agglomération angevine, la population du Maine-et-Loire a commencé à s’entasser le long des barrières pour ne pas manquer de voir le symbole que représente cette flamme. Les relayeurs étaient prêts pour que la course puisse commencer. Après avoir traversé le centre-ville, la redescente vers la place de la RocheFoucault était très attendue par les spectateurs, voulant voir le chaudron olympique s’allumer pour de bons. C’est Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie des JO de Paris 2024, qui aura l’honneur d’embraser le chaudron et mettre fin au relais de la flamme dans l’agglomération angevine.

Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’un événement qu’on ne reverra pas de ci tôt, les derniers Jeux olympiques en France remontant à 1924, soit 100 ans auparavant. “C’est assez émouvant puisqu’on ne la verra, probablement, qu’une fois dans notre vie” nous explique un passant quelques minutes après l’embrasement du chaudron.