À la suite du succès rencontré l’année dernière, le marathon-relais inter-entreprises aura lieu de nouveau le 31 mai prochain. Pour la deuxième année consécutive, il se déroulera dans la commune des Ponts-de-Cé, ville limitrophe d’Angers, où les relayeurs devront courir, au total, 42 km !

Pour la 11e année, le marathon-relais national inter-entreprises se déroulera aux Ponts-de-Cé, commune du Maine-et-Loire. Le départ est annoncé à 18h au complexe sportif François Bernard. Le parcours permettra aux participants de découvrir les alentours de la commune, notamment les paysages ligériens qui bordent certaines parties du parcours.

Cette année, PassionSport49 est partenaire de l’événement, qui regroupera 2100 sportifs et sportives. Un défi de taille pour la commune qui doit gérer toute cette logistique, mais qui aime ce genre de défi. Cet événement va dans le sens de l’année olympique qui a pour but de mettre le sport à l’honneur, peu importe sa forme. De plus, le sport d’entreprise permet de partager des moments conviviaux entre collègues.

Certes, l’événement principal reste le marathon, mais il y aura tout un tas d’animations sur place pour satisfaire tout le monde. Petits et grands auront la possibilité de découvrir des sports olympiques et paralympiques (escrime, badminton…). Un authentique bus olympique sera visitable avec toute une animation à l’intérieur. Une troupe de musiciens (La Banda Rillauds) et des danseuses (Ladies United) seront là pour assurer l’ambiance, en plus des nombreux stands qui seront présents. “Il y a la course, mais c’est également la fête du sport !” nous dit Alain Charrance, président de l’événement. Enfin, il y aura la présence de la marraine de l’événement Claire SUPIOT, athlète paralympique récompensée à multiples reprises.

Alain Charrance, président de l’événement à accepter de revenir avec nous sur plusieurs aspects de ce dernier :

Combien de participants attendez-vous ?

“On a pratiquement bouclé les inscriptions. On a tellement de demandes qu’on a dû limiter à 350 équipes de 6 coureurs, et 220 entreprises.”

Le parcours de cette année est différent de celui de l’année dernière ?

“Ce sera pratiquement le même. On a rajouté quelques petits points parce que l’année dernière, c’était notre première tentative au complexe sportif François Bernard. Pour le parcours, il est pratiquement identique.”

Quels sont les points forts de cet événement ?

“En tant que président du sport entreprise départemental et régional, c’est surtout la pratique du sport. Dans ce genre d’événement, il y en a qui vienne pour la gagne, il y en a qui vienne pour le plaisir. Par rapport au début, quand j’ai lancé l’événement en 2007, on avait aucune équipe féminine, aujourd’hui, c’est 40% des participants. On a beaucoup d’équipes mixtes et d’autres uniquement féminines. C’est important pour la place des femmes dans le sport. On peut parler de sport santé, de bien-être, on n’est pas sur de la grande compétition. On s’aperçoit même le jour du départ qu’on a quelques équipes de “sports adaptés”. C’est le plaisir de se rencontrer, de faire du sport dans de bonnes conditions. Les retours que l’on reçoit, c’est qu’il y a beaucoup de cadres qui courent avec leurs employés, alors que le lundi, ils reprennent chacun leur place dans l’entreprise. Ce sont des éléments très importants pour nous.”

Il y a les vainqueurs de l’année dernière qui remettent leur titre en jeu cette année ?

“Non, il devait, mais ils sont mobilisés. L’année dernière, c’étaient les sapeurs-pompiers de l’Essonne qui avaient gagné. C’étaient des athlètes de course à pied.”

Les entreprises viennent de loin ?

“Nous avons beaucoup d’équipes de l’agglomération d’Angers, du département, voire de la région. On a comme partenaire la radio Alouette qui a partagé pendant plusieurs jours l’annonce donc on a plusieurs entreprises de la Roche-sur-Yon ou Nantes par exemple.”

Les objectifs de cette course seraient la cohésion entre les entreprises, et au sein des entreprises ?

“Exactement, c’est très important pour nous. Le plaisir de faire du sport, de se rencontrer, d’échanger, ce sont des choses très fortes pour nous.”