Le marathon de la Loire 2024 a eu lieu le dimanche 5 mai 2024 dans les alentours de Saumur, ville d’arrivée et de départ. Alain DOHIN, speaker et animateur de cette course, nous racontera son expérience et nous donnera ses impressions. 

Bonjour Alain, tout d’abord, depuis combien de temps êtes-vous animateur du Marathon de la Loire ?

“Avec l’édition 2024, cela fait désormais six ans que je suis animateur de cet évènement sportif. J’étais là en 2018, lors de la première édition, puis en 2019, pas en 2020 puisqu’il y avait la COVID-19, en 2021, en 2022, en 2023, et donc j’étais également bien présent en 2024, la semaine dernière.”

Est-ce que, auparavant, vous aviez déjà eu l’occasion d’animer des courses à pied, ou bien est-ce que c’est votre première expérience dans le domaine ?

“Non, ce n’est bien évidemment pas la première fois que je fais cela. J’anime depuis assez longtemps finalement. J’ai commencé à le faire dans les années 1980-1990, notamment lorsque j’étais président du club de Saint-Sylvain, où j’animais les courses locales. À l’époque d’ailleurs, pour une petite anecdote, j’animais une course qui s’appelait le Marathon du Loire du côté de Saint-Sylvain. J’ai ensuite été animateur du semi-marathon de Beaufort-en-Vallée, à ses débuts, il y a vingt-sept ans maintenant. Puis, j’ai continué à animer des courses locales à droite, à gauche, et puis à présent, me voilà animateur du Marathon de la Loire. C’est bien pour moi, parce que comme ça, au lieu de courir, je fais autre chose à côté, mais toujours pour l’athlétisme.”

Être animateur d’évènements d’athlétisme comme le Marathon de la Loire, j’imagine que ça vous permet de garder du lien avec la course à pied ?

“Oui, bien sûr, malgré mon âge avancé si je puis dire, c’est quelque chose que j’affectionne, parce que cela me permet d’avoir toujours un pied dans le domaine de la course à pied, où je baignais déjà quand j’étais petit. J’ai commencé l’athlétisme à l’âge de quatorze, quinze ans, lors de la création du club de Saint-Barthélémy. J’en ai fait pendant plusieurs années, jusqu’à ce que j’arrête pour motif professionnel, lorsque je suis allé en région parisienne. À mon retour à Saint-Sylvain, j’ai repris la course, et la passion pour ce sport ne m’a pratiquement plus lâchée. Quand j’étais plus jeune, je préférais les longues distances sur la route (5 km, 10 km, marathon, 100 km…), même si j’ai eu l’occasion de faire des courses sur piste quand j’étais minime et cadet. J’avais même gagné un marathon, je me souviens à l’époque, et comme c’était quelque chose qui n’arrivait pas souvent, c’est forcément un souvenir qui me revient.”

Qu’est-ce que vous aimez le plus faire quand vous êtes animateur ?

“Bien évidemment, partager des moments de courses à pied, retrouver ses amis qui partagent une même passion. J’aime aussi l’ambiance, car il n’y a pas d’animosité entre les concurrents : chacun est fier de ce qu’il a accompli, que ce soit la première fois qu’il termine son marathon, ou bien lorsqu’il a battu son record personnel par exemple. J’aspire à mettre en avant ces performances-là, mais aussi les notions d’effort, de partage, et surtout d’échange qui sont très importantes pour moi. Néanmoins, en contrepartie, il y a quand même une certaine fatigue accumulée !”

On sait que le marathon de la Loire dure sur deux jours, quand est-ce que vous avez été sollicité ?

“J’étais là dès le samedi, la veille de course donc, pour accueillir les coureurs, lorsqu’ils récupéraient leurs dossards. J’échangeais avec eux, j’ai aussi fait des interviews avec les favoris… Ce jour-là, j’étais tout seul pour m’occuper de l’animation. Le samedi est un jour important pour les coureurs certes, mais aussi pour les partenaires qui doivent être mis en valeur. Le dimanche, je suis là aux environs de 6h30 sur la ligne de départ. Nous étions trois speakers dimanche dernier : il y en avait deux au départ ou à l’arrivée, dont moi, et puis un autre qui était au départ du semi-marathon (qui s’élançait depuis Gennes-Val-de-Loire). Celui qui était avec moi est parti aux remises de trophées, et je suis resté sur la ligne d’arrivée, car je n’ai pas envie de manquer le dernier participant. Pour moi, chacun doit être considéré autant qu’un autre, et ce n’est pas parce qu’on est dernier, qu’on n’a pas le droit d’avoir des encouragements !”

Est-ce que le marathon de la Loire est le plus gros évènement que vous ayez animé ?

“Absolument, et de loin en plus, je dirais. Au total, il y a plus de 6 200 inscrits, entre ceux qui font le semi-marathon, ceux qui font le marathon, et puis il y a également ceux qui font l’épreuve combinée (canoë + course)… C’est un gros évènement ! C’est un job qui reste quand même intense. Au départ, je ne pensais pas que c’était aussi prenant… Il y a tout un travail de préparation en amont, je dois regarder et me renseigner sur les favoris, sur leurs récents chronos, sur leurs dernières performances, les places déjà obtenues en marathon… Je pense qu’au total, sur la semaine qui précède l’évènement, j’en ai pour une bonne journée de préparation. Même si le marathon possède un organisme coorganisateur, Loire Événement Organisation (LEO), qui nous aide, nous les speakers, en nous envoyant des statistiques concernant les coureurs et la course. C’est le seul marathon du département qui possède cela. Mais moi, je vais quand même chercher des petits trucs en plus, comme connaître les dossards des favoris par exemple. “

Quelle était l’ambiance lors de cette course ? Est-ce qu’il y avait du monde sur le bord de la route ?

“Alors, je n’étais pas sur le parcours, mais selon ce que j’ai entendu ou vu, oui, globalement, on était un dimanche et il faisait beau, donc il y avait quand même pas mal de monde. Cela était possible grâce notamment aux animations qui étaient placées tous les kilomètres par l’organisation. Il y avait aussi beaucoup de monde dans les villages traversés. Les coureurs apprécient forcément lorsqu’il y a des gens pour les encourager, cela motive !”

Pour terminer, quelle est votre prochaine échéance en tant qu’animateur ?

“Elle aura lieu le 26 mai, pour la Crapahute de Bellevigne-en-Layon. Puis, je serai également présent deux jours plus tard, le 28 mai à Baugé, pour le coup d’envoi du passage de la flamme dans le Maine-et-Loire !”

Marathon de la Loire.

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