Avec sa situation maritime exceptionnelle, son histoire tournée vers l’océan et ses atouts économiques tant associés à la mer, Brest est le lieu idéal pour célébrer le départ et l’arrivée de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE-Brest. La « capitale des océans » cultive aussi un lien fort avec les challenges sportifs dont les tentatives de records, de quoi contribuer à l’attractivité de cette course inédite qui débutera le 7 janvier prochain.

Il s’agit du nouveau challenge le plus palpitant de la planète voile. Une course qui a été maintes fois rêvée, maintes fois évoquée et qui met à l’honneur les bateaux de course les plus rapides et les plus impressionnants de la course au large. Les Ultim 32/23, ces trimarans géants qui aiment défier les chronos, s’affronteront pour la première fois autour du monde et en solitaire. Les skippers s’élanceront le 7 janvier 2024 depuis Brest, territoire économique et maritime d’excellence, là où ils seront également attendus, près de 40 jours plus tard, afin de célébrer leurs arrivées. 

© Ronan Gladu

La « capitale des océans »

Associer Brest à cette grande première s’est imposé comme une évidence. D’abord par la nature même de cette ville. Une citée tournée vers la mer, dont le dynamisme économique est tant lié à l’océan et qui concentre nombre de savoir-faire en matière océanographique et maritime. Pour les partenaires de la course, ARKEA, Brest, la région Bretagne et le département du Finistère, cela contribue également à mettre en valeur l’attractivité du tissu économique et institutionnel de la métropole occidentale, symbole de la vitalité de tout un territoire.

Julien Carmona, Président du Crédit Mutuel Arkéa et du Crédit Mutuel de Bretagne : « Le Crédit Mutuel Arkéa est fier d’être le partenaire titre de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest aux côtés des acteurs économiques et institutionnels locaux, avec qui nous avons le plaisir d’échanger et de travailler au quotidien. Le siège de notre groupe est en effet implanté près de Brest et ce territoire représente un de nos bassins d’emplois historiques. En tant que partenaire financier, nous comptons sur notre fort ancrage local pour accompagner en proximité les acteurs économiques régionaux vers un développement responsable et durable. Au-delà de notre passion évidente pour la voile et la course au large, nous souhaitons via notre engagement dans l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest faire rayonner notre ville à un niveau mondial, tout en faisant connaître l’ensemble de ses savoir-faire ». 

Les Brestois sont fiers d’être souvent considérés comme habitants de la « capitale des océans » et la tenue du sommet international « One Ocean Summit », il y a un an, n’a fait que renforcer cette conviction. La mer, ils vivent avec, ils y travaillent, ils la ressentent, ils la respirent. Un constat que nombre de marins ont pu poser et percevoir tout au long de l’histoire. La situation maritime exceptionnelle de Brest lui a permis, au fil des siècles, de s’imposer comme un port incontournable pour les grandes aventures maritimes. « De La Pérouse au trophée Jules Vernes, Brest, port des records, porte une histoire maritime unique », confirme le Maire et Président de la Métropole, François Cuillandre.  Avec 18 000 m² d’une rade aux beautés à couper le souffle, la ville voit partir, dès la fin du 18è siècle, les aventuriers de l’extrême, alors chercheurs et savants en quête de l’Eldorado. Depuis, Brest n’a eu de cesse de se faire le port d’accueil et de départ de toutes celles et tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont choisi la mer pour horizon. Marins de commerce, scientifiques basés dans les instituts de recherche tels l’Ifremer ou l’IUEM, militaires en mission ou en transit, marins de l’extrême aussi.

© polaRYSE / GITANA SA

Le « port des records »

Dans la seconde partie du 20e siècle, les challenges sont devenus essentiellement sportifs. La recherche et les progrès en la matière poussent nombre de talents, de skippers et d’équipes à tenter des records. Record de l’Atlantique, record autour du monde… Brest s’impose progressivement comme « le port des records », un passage obligé pour tous ces téméraires qui souhaitent défier les chronos.

Les tentatives de tour du monde justement sont très rares, notamment à cause de la complexité de l’enchaînement entre les systèmes météos. Depuis le dernier record du Trophée Jules Verne, établi par Francis Joyon et son équipage en 2016, aucune des six tentatives engagées n’est allée au bout, ce qui démontre la complexité et le défi technique que représente ce périple. Il n’empêche, la connaissance technique, la capacité constante des équipes à optimiser chaque aspect de leur projet contribuent à abaisser le temps du record : de 169 jours (Alain Colas) en 1973 à 40 jours (Francis Joyon), cette marque a été divisée par quatre en l’espace d’un quart de siècle.

C’est dans le sillage de ces pionniers, de ces skippers qui s’attachent tant à vouloir défier le temps, que l’ARKEA ULTIM CHALLENGE-Brest a été créé et proposera cette première édition. La course s’inscrit en effet comme une filiation logique avec la riche histoire des challenges océaniques. Sauf que pour traverser l’Atlantique, l’océan Indien, Pacifique et remonter jusqu’à l’Hexagone, ils seront désormais plusieurs à batailler au même moment, offrant au grand public un feuilleton aussi inédit que passionnant au cœur de l’hiver 2024. Les skippers, dont la plupart est habituée à quitter et revenir à Brest pour des records, s’y rendront pour une course, une grande première en solitaire et l’occasion unique de marquer l’histoire. « Brest est une terre d’accueil naturelle de cette nouvelle course au large qui s’annonce. C’est un privilège pour notre territoire et surtout le fruit d’un travail de longue haleine pour faire de Brest et de sa rade le port de départ et d’arrivée de ce nouveau challenge. Brest, capitale des océans à plus d’un titre et pour longtemps ! », conclut François Cuillandre.