À l’issue de la deuxième soirée des Relais mondiaux, qui se sont déroulés ce week-end à Guangzhou en Chine, la France qualifie l’ensemble de ses cinq relais pour les championnats du monde de Tokyo 2025. Au pied du podium en 2’58’’80, le 4×400 m masculin tricolore réalise un chrono de classe mondiale en frôlant l’exploit ce dimanche.
Au terme des deux jours de cette septième édition des mondiaux de relais, la France a réalisé la performance de qualifier ses cinq collectifs en lice pour les prochains championnats du monde d’athlétisme qui se tiendront à Tokyo en septembre 2025.
Après une qualification décrochée directement dès la première soirée de compétition sous une pluie continue par les relais 4×400 m masculin (Muhammad Abdallah Kounta, Loïc Prévot, David Sombé, Adrien-Mansa Coulibaly) et féminin (Fanny Peltier, Diana Iscaye, Emma Montoya, Louise Maraval), qui ont respectivement terminé vainqueur et second de leur série en 3’00″30 et 3’26 »46 et obtenu leur place en finale pour le lendemain, le 4×400 m mixte et les collectifs tricolores des 4×100 m femmes et hommes se sont également emparés de leur ticket pour le Japon à l’occasion des séries de repêchage qui se sont déroulées ce dimanche à Guangzhou.
Le 4×400 m mixte, composé lors de cette deuxième journée de Muhammad Abdallah Kounta, Fanny Peltier, Téo Andant et Louise Maraval, a réalisé un bel effort collectif assurant la deuxième place de la seconde série de repêchage en 3’12’’66. Peu après, les relais des 4×100 m féminin, avec Marie-Ange Rimlinger, Sarah Richard Mingas, Hélène Parisot, Chloé Galet, et masculin, composé de Pablo Matéo, Jeff Erius, Ryan Zézé, Aymeric Priam, ont respectivement remporté leur série en 43’’06 et 38’’31 et se sont ainsi ouverts les portes du rendez-vous mondial qui clôturera la saison estivale.
L’équipe de France pourra ainsi aligner avec ambition ses cinq collectifs relais au Japon lors des championnats du monde 2025.
Un solide 4×400 m masculin en finale et des performances prometteuses pour l’ensemble des relais.
Si aucun des relais français en lice ce dimanche n’a réussi à s’inviter sur le podium, sur la piste du stade olympique de Guangzhou, les différentes finales ont été riches d’enseignements.
Le 4×400 m masculin est passé tout près de l’exploit avec une quatrième place en 2’58’’80, dans une course dominée par l’Afrique du Sud en 2’57’’50 devant la Belgique (2’58’’19) et le Botswana (2’58’’27). Des chronos dignes d’une finale mondiale, même si les Etats-Unis manquaient à l’appel. Adrien-Mansa Coulibaly, Loïc Prévot, David Sombé et Jimy Soudril ont réalisé quatre tours de piste très solides et étaient encore en deuxième position à l’entrée de la dernière ligne droite, en embuscade pour la gagne. Avec cette performance, les Bleus signent leur deuxième temps de l’histoire derrière le record national des Mondiaux de Budapest en 2023 (2e en 2’58’’45) et devant les 2’58’’96 du titre mondial de Paris 2003.
Leurs homologues féminines se sont, elles, classées sixièmes en 3’26’’87 et, avec une équipe remodelée (Emma Montoya, Diana Iscaye, Estelle Raffai et Alexe Déau) par rapport à la veille, ont pu acquérir une expérience précieuse dans la perspective des prochains championnats. Les temps lancés de Diana Iscaye (51’’11) et Alexe Déau(50’’00), notamment, laissent entrevoir de belles promesses. Même rang pour le 4×100 m mixte (Lucie Jean-Charles, Noémie Denon, Dylan Vermont, Antoine Thoraval), chronométré en 41’’31, soit sensiblement le même temps qu’en séries (41’’28).
Au-delà des qualifications à aller chercher pour le Japon, ces Relais mondiaux avaient aussi pour but de travailler la profondeur de l’effectif. Contrat que plus rempli.