À l’occasion des demi-finales de Ligue des Nations, l’Allemagne accueille le Portugal pour une place en finale. La Mannschaft en plein renouveau depuis quelque temps va tout faire pour éliminer le Portugal de Roberto Martinez, un sélectionneur plus que jamais sur la sellette.
l’Allemagne favorite ?
Dans une Allianz Arena encore abîmée de la finale de la Ligue des Champions de samedi dernier, l’Allemagne reçoit le Portugal dans un match qui s’annonce disputé. Après avoir sorti, non sans mal, l’Italie au tour précédent, l’Allemagne s’élève légèrement comme favorite tout de même au vu des dernières performances peu convaincantes de leur adversaire du soir. Pour rappel, le Portugal a attendu les prolongations pour venir à bout du Danemark, remettant en cause les choix de leur sélectionneur, Roberto Martinez, pressenti sur le départ. Nous pouvons nous attendre à un match ouvert où le talent des Portugais devra déjouer la tactique bien ficelée des Allemands.
L’Allemagne, un renouveau qui fonctionne ?
Quand on regarde la liste des Allemands convoqués pour ce rassemblement, il est vrai qu’on est assez loin des grands noms des années 2010. Mais, la Mannschaft peut profiter d’un coach talentueux, Julian Nagelsmann qui a su montrer sa tactique ultra-efficace pendant ses différents passages au Bayern et à Leipzig notamment. Il mise d’ailleurs principalement sur des joueurs jouant dans le championnat national, la Bundesliga, symbole d’une nouvelle génération qui peine à faire ses preuves en dehors du berceau. Quelques rayons de soleil parcourent la liste, comme Florian Wirtz par exemple, le génie du Bayer Leverkusen, annoncé à Liverpool pour des sommes folles. Les Allemands vont donc essayer de se hisser jusqu’en finale, pour enfin redorer leur image, noircie à cause des performances décevantes des dix dernières années.
Le Portugal, un match à haut risque pour Roberto Martinez
Côté Portugal, ce n’est pas le talent qui manque. Le sélectionneur espagnol du Portugal, Roberto Martinez, peut compter sur un vivier de joueurs exceptionnels alliant expérience (Bruno Fernandes, Ruben Dias ou Cristiano Ronaldo par exemple) et fougue de la jeunesse (Rodrigo Mora, Joao Neves, Nuno Mendes pour ne citer qu’eux). Mais lorsque l’on s’attarde sur le jeu proposé par R.Martinez, cela fait tout de suite moins rêver : des joueurs bridés, des choix controversés, un plan de jeu étonnant. Des rumeurs de changement de sélectionneur en cas de défaite ce soir voient de plus en plus le jour ces derniers temps, d’autant plus que les supporters espèrent que la génération dorée portugaise qui arrive avec Geovany Quenda et Rodrigo Mora en tête de file (2007 pour les deux) pourront bénéficier d’un coach qui les met en valeur.
