Kerem Kale, éducateur et dirigeant sportif à l’Intrépide, se livre à Passion Sports 49 où il revient sur son passé de footballeur et nous présente son quotidien de dirigeant des équipes U11 féminine et U9. Entretien.

Bonjour Kerem, pouvez-vous, vous présentez aux lecteurs de Passion Sport 49 ?

“Je m’appelle Kerem Yunus Kale. J’ai 21 ans. Je vis dans le quartier de la Roseraie à Angers. Actuellement en Licence 2 d’Histoire à la faculté de Belle-Beille, je suis également engagé à l’Intrépide d’Angers comme éducateur et dirigeant.”

Ancien footballeur, pouvez-vous, nous raconter votre parcours sportif ?

“J’ai commencé le football très tardivement en Benjamin 2ème année (soit vers 11-12 ans) dans un club d’Angers en tant que défenseur central. Les 3 premières années ont été compliquées. Pour ma première année, je ne faisais qu’un plateau sur cinq, puis les deux années suivantes, je n’ai participé qu’à cinq matchs dont trois en tant que gardien. J’ai ensuite changé de club pour atterrir aux Ponts-de-Cé, où j’ai pu m’épanouir comme titulaire en défense centrale. D’ailleurs, je n’étais pas titulaire dans mon club précédent alors que l’on jouait en D3 et dans mon nouveau club, je l’étais alors que l’on évoluait en D1 (rire). Je suis resté jusqu’en U19 aux Ponts-de-Cé, mais ma dernière saison dans le club était compliquée à cause d’une blessure à la cheville. J’ai donc fait ma dernière demi-saison en tant que gardien de but.”

Pourquoi avoir choisi le football aussi tardivement ?

“C’était juste par plaisir que j’ai commencé ce sport. Aussi, comme j’étais une personne hyperactive à l’époque, cela me défoulait de taper dans le ballon.”

Vous pratiquiez un autre sport avant de commencer le football ?

“Non, le football est le premier sport que j’ai fait en club, mais avant je jouais, pour le plaisir, à ce sport avec mes amis.”

Quand avez-vous décidez de bifurquer vers le rôle d’éducateur ?

“Je me suis intéressé au coaching par les jeux vidéo notamment avec Football Manager. Mes premiers moments de dirigeant remontent à mes 14-15 ans où je m’occupais de coacher des U11 lors d’un tournoi des habitants turcs des villes de l’ouest. Pendant trois ans, je représentais Angers. Puis, en 2014, un parent d’un jeune de l’Intrépide me contacte et me demande si j’étais intéressé pour participer, au sein du club, en tant que dirigeant U9. J’ai passé par la suite un module et je coachais l’équipe U9. Ensuite, pendant un an et demi, j’ai dirigé les U11 puis je suis revenu dans la catégorie U9. Aujourd’hui, je m’occupe des U11 féminines, des U9 et du pôle gardien des U11 à U13. Dans ma famille, nous sommes beaucoup impliqués dans le rôle de dirigeant puisque mon petit frère s’occupe des U11 masculins.”

A quoi se résume votre rôle d’éducateur ?

“Pour commencer, chaque mois ou trimestre, le club mène une réunion où nous mettons en avant un aspect à mettre en place pour les jeunes. On a effectué, par exemple, des exercices sur la motricité. En ce moment, on travaille plus sur la finition. J’ai deux entraînements par semaine avec les féminines, le mercredi après-midi et le vendredi soir, un entraînement par semaine avec les U9, le mercredi après-midi et un entraînement spécifique avec les gardiens de but, le lundi soir. Lors des plateaux, je commence à préparer mes joueurs par un échauffement basique. Puis, je m’occupe du gardien de but. Généralement, un parent me supplée pour l’entraînement du gardien de but, ce qui me permet d’entraîner plus spécifiquement les joueurs de champ.”

N’est-ce pas trop difficile de concilier vie étudiante et le rôle d’éducateur ?

“Oui, c’est le cas. Je consacre beaucoup de temps aux deux. Parfois, il arrive que je sois débordé.”

En tant qu’éducateur, quel est votre style sur le terrain ?

“Je suis quelqu’un d’exigeant quand les joueurs n’appliquent pas les règles vues à l’entraînement, il m’arrive parfois de hausser le ton. Mais, quand ils les appliquent, je les félicite même si on perd le match. J’essaye de les motiver au maximum.”

Avez-vous des points à améliorer ?

“Oui, je dois m’améliorer dans l’aspect tactique. Il faut que je passe plus de modules notamment le CFF 1 (Certificat Fédéral de Football), qui me légitimera pour coacher les U7 et U9 même si je trouve que le CFF est trop basé sur la théorie et qu’il ne reflète pas toujours la réalité.”

Avez-vous des objectifs à réaliser avec vos équipes pour cette fin de saison ?

“Non, si ce n’est de continuer à surveiller la progression des joueurs et des joueuses.”

Pour conclure, avez-vous quelques remerciements à faire passer ?

“Je souhaite remercier Fabienne Manceau pour avoir mis en place le pôle féminin. Le président et le club pour leur confiance. Et, pour finir, les stagiaires qui m’aident à mettre en place les séances ainsi que les parents qui s’impliquent au sein du club.”