Rencontre avec José MACHADO, un bénévole du SO Cholet qui est exclusivement avec les féminines. Il nous parlera de son rôle dans l’équipe, de sa vision de la saison. Il abordera ensuite la saison prochaine et finira par nous raconter son souvenir préféré de son expérience. 

Bonjour José, pour commencer, quel est votre rôle avec les féminines du SO Cholet ?

“Aujourd’hui, mon rôle est un accompagnement des équipes, à la fois en déplacement et lors des matchs à domicile. Par le passé, j’étais souvent arbitre assistant, mais aujourd’hui, il n’y a plus ce besoin, comme il y a trois arbitres officiels. À domicile, je suis donc délégué, sinon, je suis sur le banc de touche et je peux servir de médecin, c’est moi qui me déplace.”

Et depuis quand êtes-vous au club ? 

“Cela doit faire une bonne dizaine d’années, puisque je suis arrivée lorsque ma fille avait vingt-six ans. Aujourd’hui, elle en a trente-six. Elle a arrêté de jouer, il y a deux ou trois ans, à cause du travail.”

Vous avez toujours été avec les féminines ?

“J’ai toujours été avec les féminines, car j’ai suivi ma fille et qu’il manquait deux dirigeants. C’était essentiellement pour arbitrer ou être assistant.”

Pour revenir à cette saison, comment l’avez-vous ressenti sur le plan sportif ?  

“La première partie a été parfaite. Je dirais que tout est positif, car c’était une première saison en championnat de régionale 1, où l’on arrivait un peu dans l’inconnu, parce qu’il y avait quand même pas mal d’équipes très fortes. On finit, donc, au milieu de tableau à la mi-saison. En deuxième partie, ce fut plus compliqué, mais cela arrive régulièrement puisque les blessures s’accumulent, c’est plus difficile, et on perd en qualité, ce qui est normal.”

Vous terminez donc à la huitième place sur douze équipes, êtes-vous satisfait de ce résultat ?

“Je suis content, oui bien sûr, parce que le contexte n’a pas été favorable en deuxième partie de saison. Nous étions quasiment assurés, au moins, d’obtenir la huitième place, presque en milieu du tableau. Lorsque l’on voit les équipes de derrière, comme Les Verchers qui n’a pas gagné un match ou Andrezé-Jub-Jallais qui n’a fait qu’un match nul et une victoire, on était déjà assuré du maintien, et ce qui n’était pas plus mal, vu le déroulement de notre deuxième partie de saison.”

Cette saison, il y a aussi eu les matchs en coupes, où vous avez réalisé de beaux parcours ?

“En Coupe des Pays de la Loire, on est tombé en demi-finale contre le FC Nantes avec une équipe très amoindrie. On en prend cinq, mais je crois que c’était à prévoir. Et en Coupe de l’Anjou, en demi-finale, c’est pareil, on tombe contre le gros calibre du département qu’est la Croix Blanche, en étant aussi très amoindrie.”

Pour la saison prochaine, quels seront les objectifs ?

“Ils sont inconnus à l’heure actuelle, il y a la responsable féminine qui arrête, elle devrait malgré tout continuer en tant que joueuse. Fréjus Sika, l’entraîneur actuel arrête aussi. On a son adjoint qui passe ses diplômes et n’est pas encore sûr de pouvoir entraîner. Mais, on aura quand même, le pense, une équipe assez forte dans l’ensemble, compétitive pour le championnat de Régional 1. En-tout-cas, il y a des filles et pas des moindres qui arrêtent, mais vu celles qui restent et les signatures à venir, on sera bien.”

Pour terminer, avez-vous un souvenir majeur après ces dix années ?

“Le souvenir qui me revient, c’est l’année où l’on a été jusqu’en trente-deuxième de finale de la Coupe de France, il y avait l’entrée en lice des équipes de première division. Et on est tombé contre l’une d’entre elles justement, l’ASJ Soyaux. On en a pris treize, mais c’était que du bonheur, on n’avait jamais vu autant de monde pour les filles. C’était tellement d’émotions, et cela restera dans l’histoire de cette section féminine. Ici, à Cholet, c’est ma plus grande joie, ma plus grande fierté même. Ce fut une très bonne expérience.”