Le week-end dernier, les plus grands fans d’automobiles se sont rendus à Barcelone pour assister au Grand Prix d’Espagne. Dans un univers où toute l’Europe s’y retrouve, treize Angevins ont fait le long voyage en direction de la Catalogne. Ce groupe d’amis vivait pour la première fois cette attraction palpitante. Du grand fan au débutant, ce fut un moment de plaisir partagé loin de leur domicile. Et parmi les fervents supporters d’Alonso, leurs voix ont résonné avec ferveur afin d’encourager les Français et animer une fin de semaine où les trois catégories phares de l’automobile se sont donné rendez-vous.

Le week-end dernier, treize amis friands de découverte et plus ou moins passionnés d’automobile originaires d’Angers ont entrepris un périple mémorable vers la ville de Barcelone, dans le but ultime d’assister au légendaire Grand Prix d’Espagne. À des centaines de kilomètres de chez eux, ces amis avaient un objectif commun : plonger au cœur de l’action de la Formule 1 et vivre une expérience qui resterait gravée dans leur mémoire pour toujours. Dans une aventure qui mêlait l’excitation de la découverte et l’effervescence des compétitions de haut niveau, les Angevins se sont plongés dans un univers où l’Europe entière se réunit pour célébrer la puissance, la vitesse et l’adrénaline de la Formule 1. Malgré leur expérience préalable lors de week-ends de Moto GP ou des 24 Heures du Mans, rien ne pouvait les préparer à l’atmosphère du Grand Prix d’Espagne.

Le vendredi, alors que les différentes catégories de Formule commençaient à s’affronter, le groupe a pris la route à 23 heures. Cependant, vers 3 heures du matin, leur joie a été quelque peu éclipsée. Le SUV transportant cinq des membres du groupe a rencontré des problèmes techniques près de Bordeaux, les obligeant à attendre plusieurs heures pour obtenir une voiture de prêt. Malheureusement, cette mésaventure les a privés de la première course de Formule 2 et des Essais Libres 3 de F1. Pendant ce temps, leurs amis qui avaient continué le voyage ont pu découvrir l’atmosphère qui régnait déjà autour du circuit. À 10 heures, une foule immense s’était déjà rassemblée, rendant difficile la recherche d’une place aux abords du circuit. Ils ont finalement trouvé leur emplacement tant convoité grâce à une observation préalable sur la Télé, “Nous avions peur de ne pas trouver de place que nous avions couru pour en trouver”. En effet, des places sont mises à disposition, soit en tribune ou soit sur des buttes d’herbes. Lorsque vous êtes sur ces dernières, c’est le premier arrivé, qui est le premier servi. “Nous avons déjà repéré l’endroit où on voulait se situer sur la Télé, le vendredi.” a ainsi dit l’un des protagonistes du groupe. L’ambiance est presque indescriptible, tellement elle est impressionnante. Leurs drapeaux français ont attiré l’attention de nombreux compatriotes venus les saluer. Malgré ces péripéties, la journée s’est terminée sur une note positive.

Un mélange d’émotion diverse 

Le deuxième groupe est arrivé vers 14 heures, bénéficiant de routes plus fluides que prévues. Ils ont pu explorer le circuit et découvrir une foule multicolore représentant différentes nationalités dans le village, où des boutiques et des voitures de collection étaient exposées. Rejoints à temps pour assister aux qualifications, les amis ont été émerveillés par la vitesse des voitures dans les chicanes, même si le son était moins impressionnant que prévu. Ils ont retrouvé assez facilement leurs compères puisque c’étaient les seuls qui abordaient des drapeaux Français. “Un bruit moins impressionnant que ce que l’on pourrait croire, cependant, l’adhérence des voitures est très bluffante” a remarqué l’un des protagonistes. À 17 heures, tout le monde a quitté le circuit en même temps, ce qui rendait difficile de retrouver ses amis. Le groupe a profité de ce moment pour savourer une bière rafraîchissante tout en admirant les voitures de collection passer. De retour au camping, à seulement sept kilomètres du circuit, ils ont dû faire preuve de leurs talents en espagnol pour se faire comprendre. Avant d’aller se coucher, avec un réveil programmé à 4 heures 30 du matin, ils se sont régalés de sangría, de tapas et de paella, afin de se changer les idées.

Un dimanche cloué dans la tête

Le dimanche, malgré une courte nuit de sommeil, le groupe s’est réveillé avec enthousiasme. Pendant que certains se précipitaient pour être parmi les premiers à entrer lorsque les portes s’ouvraient à 7 heures, d’autres ont préféré rester dormir. Les chanceux arrivés tôt ont pu trouver de bonnes places, entre une chicane et un autre virage, leur permettant de voir les voitures passer. “On a eu de la chance d’être arrivé dans les premiers, on a pu courir et avoir de bonnes places (…) c’est sûr, nous nous sommes placés au meilleur endroit du circuit. La pente fut serrée, mais nous avons pu faire des trous pour y mettre nos sièges.” Entourés de fans espagnols soutenant leur champion Fernando Alonso, les chants et les olas ont résonné dans la tribune. Après une course de Formule 3 ennuyeuse, les supporters ont pu se réjouir de la belle performance des pilotes français en Formule 2. Cependant, l’un des moments forts de la journée a été la parade des pilotes, où Esteban Ocon, pilote français d’Alpine, leur a fait un signe de la main en voyant les drapeaux tricolores. Malgré une course de Formule 1 qualifiée d’ennuyeuse par certains, les pilotes français ont réussi à calmer les ardeurs des Espagnols, suscitant une incompréhensible animosité envers eux. L’un de nos Angevins fut tout heureux “Moi, je suis totalement heureux, je suis pour Mercedes, et nos pilotes ont calmé l’ego des Espagnols” La journée s’est terminée sur un retour fatigant de 900 kilomètres. Bien que l’épopée ait été éreintante avec seulement cinq heures de sommeil tout le week-end, les amis d’Angers en sont ressortis les yeux brillants d’étoiles après ce week-end passé sous une chaleur intense.