Ce dimanche 15 juin avait lieu le dixième Grand Prix de la saison au Canada. Dans une course assez monotone, mais qui s’est animée dans les derniers tours, c’est George Russell avec sa Mercedes qui a su tirer son épingle du jeu. Retour sur la course.
George Russell, parti en pole position grâce à des qualifications parfaites, s’est imposé en montant à la première place du podium. Le pilote britannique renoue avec la victoire 206 jours après sa dernière à Las Vegas en 2024. Un week-end à la limite de la perfection pour Mercedes, puisque son deuxième pilote, Kimi Antonelli, a terminé troisième, le premier podium de sa carrière. À 18 ans, il devient le troisième plus jeune pilote de l’histoire à monter sur un podium. Tout le long de la course, le jeune Italien était chassé par les deux McLaren, écurie leader du championnat. Mais, dans les derniers tours, Lando Norris doit abandonner, après avoir perdu le contrôle de sa monoplace ; il s’enfonce dans le train arrière de celle de son coéquipier Oscar Piastri. Bien qu’il ait été ralenti par cet incident, l’Australien, contrairement à Norris, terminera bien la course, à la quatrième place. Il garde ainsi son avance sur la tête du championnat. À cause de ce crash, le GP du Canada se terminera sous le contrôle de la Safety Car, et c’est finalement Max Verstappen qui prendra la deuxième place, entouré des deux pilotes Mercedes.
Une course difficile pour les Français, à l’exception d’Esteban Ocon, qui place sa monoplace à la neuvième position. Il permet à Haas d’engranger des points au championnat pour la 200e course de l’écurie américaine. De son côté, ce n’était toujours pas le bon week-end pour Pierre Gasly, parti depuis la voie des stands après des modifications apportées par Alpine sur sa voiture ; malgré tous ses efforts, il ne termine que quinzième. L’écurie française pointe à la dernière place du championnat constructeur. Pour finir, situation complexe pour le rookie Isack Hadjar : celui qui pilote chez l’écurie petite sœur de Red Bull est en difficulté dès les premiers tours à cause d’un manque de rythme de sa Racing Bulls. Parti douzième après une pénalité reçue en qualification, il finira juste derrière son compatriote à la seizième place. Ocon et Hadjar restent tout de même à la neuvième et dixième place du classement général.
Rendez-vous dans deux semaines pour un nouveau feuilleton, cette fois-ci en Autriche, terre de l’écurie Red Bull.
