A un peu plus d’un mois de l’édition 2025, qui se tiendra le dimanche 2 novembre, le MAIF Ekiden de Paris est déjà assuré de faire le plein. Ce sont en effet 1630 équipes, soit 9327 coureuses et coureuses, qui sont inscrits pour le marathon en relais par équipes de six disputé dans les rues de la capitale et organisé par la Fédération Française d’Athlétisme. Le record d’inscriptions, qui remontait à 2016, est donc tombé, alors que les trois dernières éditions avaient réuni autour de 1500 collectifs. Que de chemin parcouru depuis la naissance de cette course à Paris en 2013, où 228 équipes étaient présentes au départ.

Le MAIF Ekiden de Paris, avec ses distances de 5 ou 10 km pour les cinq premiers coureurs, et 7,195 km pour le dernier, se veut une course accessible au plus grand nombre. Runners, clubs, étudiants, entreprises, familles, débutants en course à pied, tous les profils y ont leur place et peuvent vivre le bonheur de parcourir la distance mythique des 42,195 km dans une ambiance festive, encouragés par leurs coéquipiers. Le tout sur un parcours prestigieux, qui emprunte les quais de Seine dans la plus belle ville du monde en longeant des bâtiments emblématiques, à commencer par la Tour Eiffel à côté de laquelle sont situés le départ et l’arrivée.




Au-delà de son concept fédérateur et d’inspiration japonaise, cette course se distingue par sa vocation écoresponsable et son engagement sociétal grâce au soutien de MAIF, son partenaire titre depuis 2019. De nombreuses actions sont mises en place pendant et autour de l’événement, afin de sensibiliser les participants à cet engagement. En particulier sur le village de la course où se déroule le retrait des dossards, la veille de l’ekiden, avec au programme plusieurs ateliers créatifs et de sensibilisation à la cause environnementale. Mesure emblématique : le choix, depuis l’an dernier, de ne plus offrir de t-shirt souvenir aux participants. Une décision qui a permis d’éviter l’émission de neuf tonnes de CO2 et qui est reconduite cette année.

«Le MAIF Ekiden de Paris est un événement qui s’inscrit dans l’ADN inclusif de la FFA.» rappelle Emmanuelle Jaeger, présidente déléguée de la Fédération Française d’Athlétisme. «Nous avons la volonté de proposer des manifestations ponctuelles dédiées à l’ensemble des pratiquants, de tous âges et de tous niveaux, mais aussi tout un panel d’activités qu’ils peuvent retrouver dans nos clubs au quotidien. Le running, avec ses dimensions liées à la performance, mais aussi à la forme et à la santé, en est la meilleure illustration.»

La dynamique globale du running

Cet engouement pour le MAIF Ekiden de Paris s’inscrit, plus largement, dans une dynamique globale pour le running à l’œuvre sur l’ensemble du territoire. Notamment grâce à l’arrivée d’une nouvelle génération de pratiquants, plus jeune et féminisée. Sur les courses chronométrées, la part des femmes atteint désormais les 40%, et les moins de 30 ans représentent la catégorie qui connaît la plus forte croissance. Des données issues de deux baromètres uniques en France, pilotés par la FFA, qui s’impose aujourd’hui comme l’observatoire de référence de ces nouvelles tendances : l’étude Finishers (3 millions de résultats issus de 12 000 courses analysées chaque année) et l’étude Compétiteurs running (plus de 500 000 coureurs interrogés toutes organisations, distances et territoires confondus).