Rencontre avec Jérôme BLOUIN, l’un des cadres de l’équipe seniors du CAS Possosavennières. Il nous évoquera son parcours sportif et reviendra sur la saison sportive de son équipe. Ensuite, il nous parlera de la vie du club et de l’ambiance au sein du vestiaire Saponarien. Puis, il nous donnera son avis sur son entraîneur, Étienne THARREAU, ainsi que sur certains de ses coéquipiers, sans oublier ceux qui œuvrent au quotidien pour le club. Enfin, il nous présentera Fresn’stival, un festival organisé par le CASP, où il espère atteindre les 1000 festivaliers le jour J.

Pouvez-vous me faire une petite présentation de vous et de votre parcours sportif, ainsi que votre rôle au sein du club ?

« Moi, c’est Jérôme (pas le chanteur hein…), trente-six ans, responsable des services techniques de la commune de Savennières (#CaFaitToutDeSuiteMieuxQueCantonnier) et papa d’un petit Charlie de sept ans. Cela fait maintenant huit ans que je vis dans la vallée de Rochefort. J’ai commencé le football à l’âge de six ans au club de Possosavennières (une finale de coupe de l’Anjou en 2005 contre le SCO), une petite parenthèse à l’ES Bouchemaine (cinq ans quand même la parenthèse (rire)), puis retour au CASP depuis 2013. A Bouchemaine j’ai vécu cinq belles années, avec trois finales de coupe de l’Anjou, dont une gagnée en 2009, et une montée en Division d’Honneur. #MerciLesVerts. Au sein du CASP, j’ai été éducateur de 1991 à 2010. Depuis, je joue en seniors et je reste présent en tant que bénévole, dès que l’occasion se présente. »

Que pouvez-vous nous dire sur votre saison actuelle, sur les points positifs et sur ceux à améliorer en vue d’atteindre les objectifs fixés en fin de saison ?

« Le début de saison a été compliqué, beaucoup de matchs perdus, un jeu collectif approximatif… J’ai eu la sensation d’un manque de cohésion au sein de l’équipe, suite aux départs de certains joueurs qui étaient un peu la colonne vertébrale de l’équipe. Depuis le mois de janvier et une petite mise au point entre nous, ça va nettement mieux ! Notre objectif cette année : être dans les six premiers du tableau. Nos points forts : la notion de groupe et l’envie (on dit de nous que nous sommes compliqués à jouer). La communication au sein de l’équipe nous aidera à atteindre notre objectif, j’en suis sûr. Bon à ce jour (article réalisé le 23/03/2020), je pense malheureusement que la saison est terminée… Bon confinement à tous et bon courage au personnel soignant !! »

Parlez-nous un peu de la vie au club, de l’ambiance dans le vestiaire… ?

« L’équipe seniors A, c’est presque un groupe de vingt joueurs, c’est comme une bande de potes, une deuxième famille. Je ne parle pas que de l’équipe A, je parle de tout le club, on se voit beaucoup en dehors du club (#MerciDimitri). C’est un club familial et convivial, où chacun s’y retrouve. Ce que j’aime dans ce club, c’est l’implication de chacun, l’intérêt que tout le monde porte aux équipes des uns et des autres. Chacun sait se rendre disponible si besoin, cela fait plaisir à voir ! »

A ce sujet, que pouvez-vous nous dire sur votre entraîneur, vos coéquipiers, le plus chambreur, le plus superstitieux, celui qui arrive le plus en retard… celui qui prend le plus soin de son style vestimentaire ?

« Étienne (Tharreau) est un bon entraîneur, même si le ton monte quelquefois, je pars souvent au quart de tour, mais on se connaît bien, c’est avant tout un ami. JF, son entraîneur-adjoint la semaine, ne comprend pas trop les exercices (alors les joueurs l’aident) et part de la séance pour fumer ses clopes en cachette. C’est toujours un plaisir de venir s’entraîner… sans 10*10 ou 20*20. On va être clair tout de suite, celui, enfin ceux, qui arrivent le plus en retard, c’est Tite et moi…, mais je suis tout le temps à la bourre (je m’en fiche, j’ai 500€ de chèques vacances) (rire).

Dans l’équipe, nous avons grincheux (alias Quentin), Le gueulard boudeur (La coss), le plus chambreur (Ju Ouvrard… le blessé imaginaire et Brian), la classe, c’est Tite (il a toujours le style), les petits yeux du dimanche (Fab,Kentin… (rire). »

Avez-vous des projets d’évolution dans le club ou ailleurs ?

« Soyons sérieux, à bientôt trente-sept ans, je n’ai plus vraiment de projet pour ma « carrière sportive ». Physiquement, c’est plus comme quand j’avais vingt ans ! Mais aucun regret, j’ai vécu de très belles choses dans mon parcours sportif et fait de très belles rencontres. Maintenant, il y a ma relève, mon fils Charlie qui joue à Denée-Rochefort. En plus, j’ai la chance d’avoir pu réaliser un rêve grâce au club : créer un festival de musique ! (#fresnstival) »

A ce sujet, vous faites partie des personnes qui organisent le Festival du club, pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

« Aaaah, le Fresn’stival ! A l’origine, c’était une idée entre potes, une animation pour clore la fin de saison. Cet événement familial est devenu le rendez-vous incontournable de la mi-juin sur la commune de Savennières ! Des animations, de la musique éclectique, un fond de reggae quand même, de la bonne humeur, une belle équipe et surtout l’envie de faire une soirée conviviale et familiale. Le club a tout de suite suivi le projet, les membres et les joueurs ont répondu présents, aujourd’hui c’est aussi grâce à eux que le festival existe. Depuis 2017, nous avons accueilli des groupes comme Simawé, Rutabaga trio, Mawyd, les Couzins d’Octave, The Uprising, Les Kangourous, Babakar et Ryon. Cette année, la programmation est top : Dirty Old Mat, Ton Zinc, Lemon Furia et Broussaï. Broussaï, on en est super fiers ! 96 000 abonnés Facebook, cela fait bien quinze ans qu’ils tournent sur de belles scènes. Le Fresn’stival, cela sera aussi un marché de créateurs et des animations pour les enfants. Dans le club, nous avons dorénavant une commission spéciale pour l’organisation du festival. De plus, nous faisons appel à un prestataire extérieur pour la partie communication. Aujourd’hui, le Fresn’stival fait sa place, on touche plus de 6000 personnes sur Facebook, alors on espère atteindre les 1000 festivaliers le jour J…. ! On croise les doigts. Rendez-vous le samedi 13 juin au parc du Fresne de Savennières ! »

Un dernier mot pour ceux qui font vivre le club au quotidien ?

« Cela paraît facile, mais juste merci. Merci de faire vivre un club bénévolement, juste par passion et sans obligation. MERCI. Donner de son temps pour les autres, partager, sans être rémunéré financièrement, ce sont des valeurs que je sais reconnaître et que j’apprécie. J’aimerais que cette image soit également vue à l’extérieur, afin de faire un peu changer les préjugés sur le football… La création du festival, c’était un peu dans cette idée… Vous avez déjà vu un festival organisé par un club de football ?! #RdvLe13Juin2020. »

 

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