Vice-champion de France du semi-marathon à Vannes avec un chrono impressionnant de 1h03’37, le coureur angevin Nicolas VITRE confirme sa progression fulgurante. À vingt-cinq ans, celui qui détient déjà le record du Maine-et-Loire sur dix kilomètres rêve désormais d’une sélection en équipe de France. Rencontre avec un athlète passionné et ambitieux, bien décidé à franchir un nouveau cap.

Bonjour Nicolas, vous êtes devenu vice-champion de France du semi-marathon à Vannes en 1h03’37. Qu’avez-vous ressenti en franchissant la ligne d’arrivée ?

« Beaucoup de joie, parce que je me suis entraîné dur tout l’été et toute l’année. C’est le fruit de beaucoup de travail et de sérieux au quotidien. »

Il n’y a pas eu un petit regret de manquer le titre, à seulement cinq secondes ?

« Forcément, on veut toujours faire mieux. Il y a une petite déception, mais je manque encore d’expérience sur semi-marathon. Emmanuel, qui gagne, en a beaucoup plus que moi. Mais ce résultat m’a prouvé que je pouvais rivaliser avec des coureurs de très haut niveau comme lui ou Nicolas NAVARRO, qui a fait les Jeux olympiques. »

Vous progressez chaque année, et vous détenez même le record du Maine-et-Loire sur 10 km. Comment expliquez-vous cette régularité ?

« Quand j’ai commencé l’athlétisme il y a sept ans, je savais que j’avais des qualités, mais j’ai enchaîné les blessures pendant mes premières saisons. Depuis deux ans, je ne me blesse plus. L’entraînement est donc régulier et la progression constante. Et je sais que j’ai encore une belle marge de progression. »

Votre prochain objectif est-il déjà fixé ?

« J’hésite entre les cinq kilomètres de La Flèche et les vingt kilomètres de Paris, qui tombent le même week-end. Paris m’attire plus, car il y aura les meilleurs Français et cela peut m’apporter davantage de visibilité et de sponsors. »

Vous avez vingt-cinq ans. Où vous voyez-vous dans deux ou trois saisons ?

« J’aimerais continuer à réaliser de bons chronos, sur route comme sur piste. Mon objectif est de décrocher une première sélection en équipe de France, que ce soit sur route ou en cross. Tout dépendra de la concurrence, mais en novembre, je vais tenter la qualification pour les championnats d’Europe de cross. »

Pour conclure, au-delà des performances, qu’est-ce qui vous motive le plus aujourd’hui ?

« Avant tout le plaisir et la passion. Malgré tout, je suis quelqu’un qui aime se challenger. J’ai toujours envie de faire mieux, d’aller chercher des médailles et de construire une carrière solide au niveau national. »