Rencontre avec Jérôme BLOUIN, joueur au sein du club du CAS Possosavennières. Il nous présentera son parcours sportif, ses premières années de footballeur, ainsi que ses meilleurs souvenirs. Ensuite, il reviendra sur ses années sous les couleurs vertes de l’ES Bouchemaine avant de revenir aux sources, au CAS Possosavennières. Que de chemin parcouru pour ce personnage attachant, qui a aussi été éducateur durant dix ans, et qui souhaite inculquer ses valeurs aux futures générations, à commencer par son petit garçon de sept ans, Charlie. Il terminera par remercier tous ceux qu’il a pu côtoyer durant sa riche carrière, et n’oubliera pas de remercier son club qui lui a permis d’organiser le Fresn’stival, lui, le fan de musique.
Bonjour Jérôme, pouvez-vous nous présenter votre parcours sportif ?
« Bonjour, je me présente, je m’appelle Jérôme BLOUIN et je suis un joueur du CAS Possosavennières. J’ai trente-sept ans (et oui toujours sur les terrains en seniors (rire)). J’ai grandi dans le quartier de Belle-Beille (une banlieue d’Angers), où j’ai commencé à fouler les terrains en falun à côté de chez moi. Par la suite, nous avons déménagé et c’est à ce moment-là, que j’ai pris ma première licence dans le village à l’AS Savennières. Ensuite, il y a eu la fusion entre les clubs de la Savennières et de la Possonnières, que tout le monde connaît maintenant sous le nom de CAS Possosavennières. »
J’ai vécu de très belles années en équipes de jeunes.
Comment se sont passées vos premières années de footballeur ?
« J’ai vécu de très belles années en équipes de jeunes, en gagnant notamment le célèbre tournoi du May-sur-Evre en pupilles à sept. Ensuite, en foot à onze, on a toujours évolué en Division Supérieure. Je jouais au poste d’attaquant en binôme avec mon pote Nicolas Rousseau (CAS Possosavennières, ES Bouchemaine,
Parlez-nous de vos années en catégorie seniors et vos meilleurs souvenirs ?
« Les années sont passées et je suis monté en catégorie seniors en commençant par l’équipe D (à l’époque, il fallait passer par là, il fallait se battre pour avoir sa place), puis la C, la B et bien sûr en équipe première. On avait quand même du beau monde pour nous apprendre le football, Yoan Mage, Fabrice Prodhomme, Jéjé Frappreau, Tremolo David, Eric Grimault, Philippe Robin… et la liste est longue. J’ai connu de très bons moments avec une finale de la coupe de l’Anjou en 2005, cette année-là, on avait quand même éliminé du gros (ES Bouchemaine, SO Cholet, Foyer de Trélazé), mais le SCO d’Angers était beaucoup trop fort pour nous, on n’a pas eu le trophée, mais on a quand même fêté cela avec la famille de la Posso. »
Avez-vous quelques souvenirs un peu plus compliqués ?
« Il n’y a eu qu’un mauvais souvenir pendant cette période, c’est la descente en première division, on l’avait en travers de la gorge et il y avait des tensions avec les entraîneurs… J’ai donc préféré partir du club. Et à ce moment-là, c’est Manu Chupin (que je connaissais depuis tout petit, un grand joueur de basket (rire), qui m’a appelé pour venir jouer à l’ES Bouchemaine et donc rejoindre mon pote Nicolas Rousseau partit un an plus tôt, j’appréhendais un peu quand même, car cela faisait une belle marche à sauter, et je me suis lancé ! »
Quatre belles années avec trois finales de coupe de l’Anjou.
Parlez-nous de vos années vertes, sous les couleurs de l’ES Bouchemaine ?
« Il a fallu bosser, bosser, bosser et je ne regrette pas du tout. J’ai réalisé quatre belles années avec trois finales de coupe de l’Anjou, dont une gagnée en 2009, avec aussi un titre de champion de DSR en 2011 en étant la meilleure attaque et la meilleure défense, avec à la clé une montée en DH. Mais en Division d’Honneur, il y avait une sacrée différence de niveau, c’était vraiment fort, on a passé une saison un peu compliquée en ne gagnant que trois matchs, mais on a beaucoup appris ensuite. Manu a arrêté et je suis resté encore deux ans sous les consignes de Philippe Clemenceau, en finissant avec une rupture des ligaments de la cheville ! J’ai vraiment vécu une belle épopée « le cœur en vert » et de très belles rencontres Jojo Torres, Manu Pilard, Nico Chasles, Bouss, Nanard Thuleau, Fouch, Nigué, Babass,
Puis retour aux sources, au CAS Possosavennières ?
« Ensuite la vie évolue : une maison, des travaux et surtout l’arrivée du petit garçon qui me comble de joie tous les jours : mon fils Charlie (il a sept ans aujourd’hui et foule à son tour les terrains !) donc le foot en région est un peu plus compliqué, j’ai alors fait le choix de revenir aux sources… au CAS Possosavennières et retrouver un entraîneur… Manu Chupin qui lui aussi revient aux sources ! Ce fut un très beau retour en plus, avec une montée des trois équipes, dont la A qui a fini la saison avec dix-neuf victoires, trois matchs nuls et aucune défait, avec la meilleure attaque et la meilleure défense des quatre groupes de championnats. Par la suite, Étienne Tharreau a repris la catégorie seniors de la Possosavennières, avec qui on a quand même fait une demi-finale de coupe de l’Anjou !!! »
Que retiendrez-vous de tout ce chemin parcouru ?
« Je suis fier du chemin parcouru, j’ai aussi été éducateur durant dix ans, où j’ai voulu transmettre ce que j’ai reçu. J’ai appris beaucoup de choses niveau football, avec des belles rencontres et des valeurs humaines… Je souhaite maintenant familiariser mon petit footeux aux mêmes valeurs ! »
Pour terminer, avez-vous un mot de remerciement à faire ?
« Pour finir, je voudrais remercier toutes les personnes avec qui j’ai joué et ceux contre qui j’ai joué, ainsi que les arbitres, car sur un terrain, on va dire que je suis gueulard avec une tête de « con », j’en suis désolé, mais une fois le match finit, je suis une crème. (rire). Et surtout merci à mes potes d’enfance Lucas, Seb, Pierrot, David, Mika,








