Rencontre avec Loïc FARNIER, international français et attaquant des Ducs d’Angers depuis deux saisons. Il nous présentera son parcours sportif et nous dira comment il est arrivé à la pratique du hockey sur glace. Ensuite, il nous donnera son avis sur son évolution et sur sa progression au sein du club angevin. Puis, il nous fera son bilan de la saison, à titre individuel et collectif. Il reviendra aussi sur la transition entre les patinoires du Haras et de l’Ice Parc, en se remémorant quelques bons souvenirs. Il évoquera ses meilleurs souvenirs de hockeyeur, ainsi que les personnes qui l’ont marqué durant sa carrière sportive, sans oublier de nous donner son avis sur l’actuel staff angevin. Enfin, il nous donnera ses objectifs pour la prochaine saison, où il aura plein d’ambitions.
Bonjour Loïc, est-ce que vous pouvez nous présenter votre parcours sportif et nous dire comment vous êtes arrivé dans le hockey sur glace ?
« J’ai débuté le hockey à mes huit ans, à Bourgueil (Indre-et-Loire), dû à la mutation de mon père. Après que nous nous soyons installés, mes parents m’ont emmené visiter la ville et nous sommes tombés sur le forum des sports, où il y avait le hockey en présentation. J’ai essayé beaucoup de sports dans ma vie et j’ai eu la chance que mes parents me laissent en découvrir un maximum. Je me suis arrêté au hockey sur glace, et dès la première fois, j’ai accroché et j’ai continué, au fur et à mesure, à prendre de plus en plus de plaisir. Je suis resté quatre ans en Touraine, où j’ai progressé à Bourgueil, Joué-les-Tours et Tours. Ensuite, je suis retourné chez moi, à Valence. Puis, je suis parti un an à Grenoble pour le hockey, pour revenir à nouveau, à Valence. Enfin, c’est à Briançon que j’ai vécu de très belles années et que je me suis fait de très bons amis. »
Comment jugez-vous votre évolution et votre progression depuis votre arrivée chez les Ducs d’Angers ?
« La première année, j’arrivais du championnat de première division. Je suis venu avec comme ambition de découvrir le meilleur niveau français, avec quarante-quatre matchs, dans un club compétitif, qui est chaque saison qualifié pour les play-offs. J’ai commencé sur la quatrième ligne, jusqu’en décembre où j’ai eu une chance de « monter en grade » et je l’ai saisi du mieux que j’ai pu. Ensuite, j’ai continué de me creuser une place petit à petit tout en sachant qu’il fallait que je continue de travailler. Angers m’a donné ma chance, m’a aidé, m’a fait progresser, m’a poussé et m’a permis de me prouver que j’étais capable d’apporter à l’équipe, et que l’équipe pouvait aussi m’apporter. »
Pouvez-vous nous faire un bilan de cette saison, à titre individuel et collectif ? Est-ce frustrant que la saison se soit terminée prématurément, alors que vous étiez en demi-finale des play-offs ?
« Cette saison aura été spéciale pour tout le monde. Pour nous, mis à part en coupe de France, nous avons réalisé une très bonne saison. Nous venions de passer en demi-finale en gagnant (4-0) face à Bordeaux. Pour revenir à la coupe de France, à vrai dire, on y croyait vraiment. J’ai aussi beaucoup de peine pour les joueurs qui ont arrêté leur carrière cette année. Gary (Levêque), Julien (Albert) et Olivier (Latendresse). Cela a été un coup dur pour tous les championnats. En tout cas, pour nous, ce fut une grosse déception, ainsi que pour le président qui est un vrai passionné, qui y croyait vraiment aussi et qui a essayé avec beaucoup d’abnégation de continuer les play-offs jusqu’à la fin. Il ne faut pas oublier aussi le staff, les bénévoles qui font un boulot extra, et le public, j’imagine, qui a répondu présent tout au long de la saison pour nous pousser. Je pense que le club va tout mettre en œuvre pour aller jusqu’au bout la saison prochaine. A titre individuel, je n’ai pas eu la saison parfaite que j’attendais, dû notamment à mes suspensions hasardeuses, qui m’ont coupé lorsque j’étais dans une bonne dynamique. Mais j’ai eu de belles choses, l’équipe de France, et je progresse sur certains points un peu plus négatifs de mon jeu. J’apprends de mes erreurs. »
Comment avez-vous géré le changement de patinoire et le fait de vous retrouver devant près de 3500 personnes à chaque match ?
« La nouvelle patinoire est splendide, elle est sans aucun doute la plus belle patinoire de France, de loin. C’est un outil de travail pour nous et de divertissement pour les supporters, qui fait une grande différence pendant les matchs et elle va attirer un grand nombre de joueurs. J’ai beaucoup aimé jouer au Haras, elle donnait à l’équipe une identité que redoutait les équipes qui venaient jouer chez nous. On a réussi à garder cette identité dans la nouvelle. »
Est-ce que cela a été motivant sur la glace, d’avoir autant de soutien du public ?
« Évoluer dans la patinoire de l’Ice Parc, remplie à chaque match, avec du public pour nous supporter, personnellement, cela me procure une telle adrénaline, que je n’attends qu’une chose, c’est de monter sur la glace. Et j’en profite pour remercier tout le public et toutes les personnes qui viennent nous supporter, continuez ainsi, on a besoin de vous. »
Que garderez-vous en souvenir de la patinoire du Haras ?
« Comme souvenir de la patinoire du Haras, je garderais le vestiaire, je ne sais pas pourquoi, mais c’était un endroit chaleureux et agréable, je me sentais bien quand j’arrivais dans ce vestiaire. »
Quels sont vos meilleurs souvenirs de hockeyeur et les personnes qui vous ont marqué ?
« Concernant mes meilleurs souvenirs au hockey, je commencerais par la montée en junior élite avec l’équipe des Diables Rouges de Briançon, puis ma première sélection en équipe de France, mon premier match dans l’Ice Parc même si ce n’était pas le match d’ouverture. Pour les personnes qui m’ont marqué, j’en ai plein, mais celles qui ressortent le plus, mon bro Karim un grand copain de Briançon, qui joue à Montpellier maintenant, Loïc Chapelier (défenseur des Diables Rouges de Briançon), Lucas Bonnardel (l’attaquant a signé aux Rapaces de Gap), Robin Colomban (évoluait cette saison chez les Boxers de Bordeaux), et j’en passe. Et au sujet des entraîneurs, je dirais Edo Terglav (aujourd’hui, entraîneur des Brûleurs de Loups de Grenoble), qui fut notre entraîneur en cadet à Briançon, j’ai vécu une très belle saison avec lui. »
Que pouvez-vous nous dire sur votre relation avec le staff et ce qu’il a pu vous apporter ?
« Tout le staff est super, je ne connais probablement pas tout le monde, mais les personnes que j’ai l’habitude de croiser sont super, elles font un boulot énorme. J’ai une pensée pour notre chef matériel Steve. Je les remercie tous au passage. »
Pour conclure, quels seront vos objectifs et vos ambitions pour la saison prochaine ?
« Pour mes futurs objectifs, je veux gagner, continuer à progresser et à performer, grandir mentalement pour développer mon jeu, et donner tout ce que j’ai d’énergie pour mes coéquipiers et ma famille. Je souhaite aussi continuer à faire de belles rencontres dans ce milieu du sport que j’adore. »
Biographie :
Loïc FARNIER
Né le 28 avril 1996 à Romans-sur-Isère.
Taille : 1,82 m.
Poids : 72 kg.
Poste : Attaquant.
International Français : sept matchs.
Club actuel : Les Ducs d’Angers.
Anciens clubs : Les Diables Rouges de Briançon, les Rapaces de Gap et les Dogs de Cholet.








