Rencontre avec le milieu de terrain offensif Quentin ROLAN, qui nous présentera son parcours sportif et nous parlera de son expérience au club de l’US La Baule. Arrivé cette saison au club de Montreuil-Juigné-Béné Football, il reviendra sur sa saison avec les « Bleus et Noirs » et s’il souhaite s’y inscrire sur le long terme. Puis, il nous donnera son avis sur son entraîneur, Romain BELLOUTI, ainsi que sur ses coéquipiers. Enfin, il nous fera partager ses meilleurs souvenirs de footballeur, sans oublier d’avoir un petit mot pour les bénévoles du MJBF.
Bonjour Quentin, pouvez-vous nous faire une petite présentation de vous et de votre parcours sportif ?
« Je m’appelle Quentin ROLAN, j’ai vingt-trois ans. Je suis originaire du Pouliguen (Loire-Atlantique) et je suis en études aux Ponts-de-Cé à l’IFEPSA. Cette année, je passe le concours pour être professeur d’EPS (Éducation Physique et Sportive). J’ai commencé le football à l’âge de cinq ans au Pouliguen, puis à la Baule (qui est devenue ensuite une fusion entre les deux villes). J’ai aussi fait du tennis, mais il a fallu faire un choix au collège et j’ai forcément privilégié le football. »
Que pouvez-vous nous dire sur votre saison actuelle avec le MJBF, sur les points positifs et sur ceux à améliorer en vue d’atteindre les objectifs fixés en fin de saison ?
« Personnellement, la saison se passe très bien, je prends énormément de plaisir en jouant à un poste plus offensif que les dernières années. Collectivement, la saison est aussi très positive au vu de notre classement (deuxième) et de notre jeu, même si on peut avoir quelques regrets par rapport à certains matchs de championnat et de coupes, notamment. On est une équipe très joueuse, qui sait bien jouer au ballon, mais qui peut prendre parfois trop de risques, ce qui nous a déjà coûté quelques points en championnat. On a les avantages d’une équipe jeune puisque, peu importe l’adversaire, on va essayer de faire du jeu. Par contre, on manque d’expérience, ce qui explique la différence avec l’équipe de l’ES Blain, qui est leader du championnat, avec sept points d’avance sur nous et avec un match en retard. On a aussi une équipe complète et complémentaire (je joue avec des très bons joueurs), talentueuse à l’image des magnifiques pieds d’Arnaud Gueuriot… Notre objectif, depuis le début de saison, même si on est promu, est de monter (on joue forcément pour gagner tous les matchs), mais objectivement, cela va être difficile vu l’écart avec Blain. On va quand même chercher à gagner tous les matchs restants et espérer des faux pas dans notre groupe, mais aussi dans les autres groupes de championnats (possibilité d’être le meilleur deuxième). »
Vous arrivez de la Baule, que pouvez-vous nous dire sur cette expérience ?
« J’ai tout appris à la Baule, et j’ai surtout eu la chance d’avoir de très bons entraîneurs (Emmanuel Riou, Julien Rolland et Valérian Peslier), qui ont su me faire progresser. En plus, nous avions toujours des bonnes générations en jeunes qui m’ont permis de toujours jouer au niveau régional. J’ai vécu des grosses saisons, notamment en U17 DH, où l’on jouait contre les grosses équipes de la région. Même si on se battait pour le maintien, on a su tirer notre épingle du jeu en se maintenant, mais on a surtout créé une bande de potes qui se battaient les uns pour les autres tous les week-ends. En seniors, Valérian Peslier (originaire de Montreuil-Juigné, d’ailleurs) m’a rapidement fait confiance dès mon arrivée vers dix-sept ans pour jouer en équipe première (Régional 2). C’était difficile au début, mais je me suis accroché et je pense avoir progressé au fil des saisons. J’en profite pour remercier tout le club, dont le président (Patrick Retailleau) et tous les dirigeants, qui permettent à ce club d’être le meilleur club de la presqu’ile (rire). »
Pourquoi avoir choisi de rejoindre le club du MJBF cette saison et souhaitez-vous, vous y inscrire sur le long terme ?
« La première raison pour laquelle je suis venu au MJBF, c’est parce que j’ai une année charnière au niveau des cours, donc, il me fallait du temps pour travailler. Aussi, vu que j’ai de la famille à Montreuil-Juigné, c’était plus facile pour moi au niveau des déplacements. Mais c’est surtout que ce club venait de monter en Régional 3 (j’avais de bons échos). Le club a de superbes installations, c’est un club familial qui sait être sérieux (la plupart du temps…) sur le terrain. Donc, je suis vraiment content d’être au club, je prends vraiment du plaisir. J’aimerais pouvoir rester au club, mais tout va dépendre de mon avenir « professionnel »… »
Parlez-nous un peu de la vie au club, de l’ambiance dans le vestiaire… ?
« Dans ce club, il y a de la vie, oui, c’est le moins que l’on puisse dire et j’avoue que c’est difficile de résister à une bière (ou plus), le vendredi soir. Mais je suis beaucoup trop sérieux pour les autres, notamment les génies Théo Beaupère, Mathéo Supiot, Étienne Dupont (indétrônables)… On a un vestiaire qui vit très bien grâce à nos kanaks (André, Pierre…), toujours de la musique (pas toujours à mon goût d’ailleurs, mais je ne dis rien, car je suis nouveau) et des sourires : cela fait vraiment plaisir et cela donne envie de jouer ! »
A ce sujet, que pouvez-vous nous dire sur votre entraîneur, Romain BELLOUTI, et sur vos coéquipiers ?
« On a un coach qui aime beaucoup son club, trop son club même (il est chauvin). Romain, c’est un très bon meneur d’hommes, qui propose du jeu (je ne vais pas en dire plus, sinon on va dire que je suis le chouchou et tout). J’ai de très bons coéquipiers sur le terrain, c’est certain, mais ils sont aussi très performants en dehors. C’est le cas d’Alexis avec les femmes, tout comme José et Chloé d’ailleurs. Tous les jeunes (Anto, Matéo, Arnaud, Marius…) sont tellement forts le vendredi soir et le samedi soir, que certains dimanches, c’est compliqué : on se souvient d’Andard pour Anto et Marius, Matéo en coupe… On a aussi de bons chambreurs, les plus âgés d’ailleurs… Steven, Alex, Paulo et Stan sont très forts pour cela ! Et puis nous avons le joueur le plus élégant et beau de la région, Nicolas Sicaud, toujours bien sapé… même au foot. Je n’oublie pas Bilou (Maxime Neau, le capitaine) qui, à chaque avant-match, envoie un sms à son latéral pour lui dire quel geste technique, il va faire pendant les quatre-vingt-dix minutes : crochet pour rentrer dans l’axe et frappe… Je ne comprends pas comment les défenseurs se font encore avoir… (rire). »
Avez-vous des projets d’évolution dans le club ou ailleurs ?
« Je ne sais pas encore ce que je ferai l’année prochaine, donc, c’est difficile de me projeter, mais j’ai quand même deux objectifs en tête. Le premier serait de passer mes diplômes d’entraîneur et de m’occuper de catégories jeunes dans un premier temps. Le deuxième serait d’essayer de jouer en Régional 1 d’ici quelques années, et pourquoi pas avec des potes (les gars se reconnaîtront haha). »
Avez-vous des moments dans votre vie de footballeur qui vous ont marqué, des personnes, des évènements…?
« Le premier, c’était en U13 lors d’un tournoi au Portugal, le Mundialito. On a pu jouer contre des équipes professionnelles (Sporting Lisbonne, Eintracht Francfort…), c’était une superbe expérience. Plus récemment, c’est un cinquième tour de Coupe de France avec la Baule contre Le Mans FC, qui était en National 2. Malgré la défaite (2-0), c’était un match unique avec beaucoup de monde, et des joueurs en face qui évoluent maintenant en Ligue 2 (Vincent Créhin, Pierre Lemonnier…), donc forcément, ce fut un match inoubliable, mais j’espère que je pourrais en vivre d’autres. Aussi, la personne qui m’a le plus marqué en tant que coach, c’est Emmanuel Riou, un super éducateur, j’ai beaucoup appris avec lui ! »
Un dernier mot pour ceux qui font vivre le club au quotidien ?
« On ne le fait pas souvent, mais il faut les remercier pour nous permettre de jouer dans des conditions idéales chaque semaine. Merci à Yannick Pinier et à tous les dirigeants du club, sans vous, je ne pourrais pas mettre de petits ponts à Pépite le mardi… En cette période de confinement, prenez soin de vous et restez chez vous ! Mais n’oubliez pas de faire du sport aussi parce que je sens bien Paulo, Fabio et Alexis vont revenir avec dix kilos de trop à la reprise… »









