L’entraîneur de l’équipe de France féminine, César Hernandez, a sélectionné 14 joueuses pour disputer le championnat du monde en Thaïlande (22 août-7 septembre).

C’est la dernière étape avant le grand départ. Avant de s’envoler vers l’Asie, César Hernandez, le sélectionneur de l’équipe de France féminine, a communiqué la liste des 14 joueuses retenues pour attaquer le championnat du monde, en Thaïlande, à partir du 22 août. A une exception près, le groupe est le même que celui qui a disputé la dernière étape de la Ligue des Nations (VNL).

“Nous intégrons une nouvelle centrale, Camille Massuel, explique le sélectionneur. Durant cet été, nous avons essayé d’augmenter le nombre de joueuses capables d’intégrer ce groupe. Nous donnons la possibilité à Camille de disputer une grande compétition. Nous sommes heureux de Naomi Ngolongolo, de ce qu’elle a fait avec nous. Camille a disputé les Universiades en juillet, elle avait travaillé avec nous au début de l’été à Toulouse. Elle fait partie du groupe, de l’équipe de France dans son ensemble, et nous lui donnons l’opportunité de continuer à travailler et performer avec nous.”

Dans cette liste pour le Mondial, on retrouve logiquement des joueuses qui ont pris une nouvelle dimension lors de la Ligue des Nations, comme Iman Ndiaye, Juliette Gelin ou Enora Danard-Selosse. Mais César Hernandez préfère insister sur la notion de groupe. “Nous sommes heureux de toute l’équipe, de la façon dont l’équipe travaille et grandit. On peut parler de ces joueuses, mais aussi de Sabine, de Fatoumata, de Maéva… Et on continue de travailler avec Amandine, Nina, Lucille et Eva, je ne crois pas aux équipes qui ne s’appuient que sur deux ou trois éléments. Nous sommes une équipe, un groupe, et si nous sommes performants c’est parce que tout le monde donne le meilleur à l’entraînement et tire le groupe vers le haut. Je suis content de la façon dont l’équipe comprend ce que nous devons faire et comment nous voulons jouer au volley.”

Pour sa deuxième participation à la Ligue des Nations (VNL), l’équipe de France féminine a affiché de nets progrès en terminant à la 9e place, avec cinq succès au compteur. Les Bleues vont maintenant s’attaquer à ce championnat du monde, une compétition à laquelle les Tricolores n’ont plus participé depuis 1974. “Nous ne sommes qu’au début du projet, explique César Hernandez. La VNL s’est très bien passée, mais le championnat du monde sera un beau test pour nous, pour confirmer, en atteignant les huitièmes de finale. Maintenant, tout le monde va être prêt à jouer contre nous. Nous avons surpris certaines équipes pendant la VNL. Le Brésil, après le 3-2 au Japon, va préparer le match contre nous avec plus d’attention. Nous devons être prêt pour cela.”

Après environ deux semaines de travail intensif dans les installations du CREPS de Bordeaux, les Bleues vont s’envoler ce week-end en direction de la Corée du Sud, pour poursuivre la préparation et surtout disputer un tournoi amical. Cinq rencontres sont au programme, d’abord contre le Japon et la Corée du Sud (12-13 août). Puis, après une journée d’entraînement, Héléna Cazaute et ses coéquipières affronteront successivement la Tchéquie, la Suède et l’Argentine (15-16-17 août). Idéal pour monter en puissance avant le grand rendez-vous, le 22 août contre Porto Rico, pour l’entrée en lice dans ce championnat du monde.

Les 14 Bleues pour le championnat du monde (entre parenthèses, le club de la saison 2024-2025) :

  • Passeuses : Enora Danard-Selosse (Mulhouse), Nina Stojiljkovic (Aydin/Turquie)
  • Libéros : Juliette Gelin (Milan/Italie), Amandine Giardino (Nantes)
  • Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Alba Blaj/Roumanie), Sabine Haewegene (Chamalières), Maéva Schalk (Le Cannet), Héléna Cazaute (Milan/Italie)
  • Pointues : Iman Ndiaye (Sigorta Shop/Turquie), Lucille Gicquel (Chieri/Italie)
  • Centrales : Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Fatoumata Fanguedou (Chamalières), Eva Elouga (Pays d’Aix Venelles), Camille Massuel (Cannes)