Rencontre avec Cyril DE SOUSA, le buteur décisif de la finale de la coupe de l’Anjou. Le meneur de jeu du SC Beaucouzé nous parlera de son riche parcours sportif, où il aura goûté à l’équipe de France et à l’équipe du Portugal. Ensuite, il nous parlera de son expérience à l’INF Clairefontaine et au Paris Saint-Germain. Puis, il nous fera le bilan de la saison du SC Beaucouzé et reviendra sur la finale de la coupe de l’Anjou face au club d’Angers NDC, qui aura été son dernier match en tant que footballeur. Enfin, il nous donnera son avis sur son entraîneur, Lionel DUARTE.
Bonjour Cyril, pouvez-vous, nous présenter votre parcours sportif ?
« J‘ai commencé le football à huit ans à l’US Sevran (93), puis l’INF Clairefontaine, le Paris Saint-Germain, CD Logrones (Espagne), JA Drancy, Bourges 18, FC Chartres, Sablé FC et enfin le SC Beaucouzé. »
Que retiendrez-vous de ces différentes expériences ?
« Mes années à l’INF ont été mitigées. Lors de la première saison, j’ai été beaucoup blessé, mais les deux dernières étaient plutôt cool. Avec une finale du championnat de France U16 et sept sélections en équipe de France pour un but. La transition avec le PSG a été compliquée, mais ensuite cela n’a été que du bonheur vraiment avec un titre de champion de France U18 et cinq sélections U19 portugaises. »
Racontez-nous vos superbes expériences en Équipe de France, à l’INF Clairefontaine et au PSG ?
« L’équipe de France, c’était un rêve devenu réalité avec de très bons joueurs, mais je ne me suis pas reconnu dans l’état d’esprit qui était hyper individualiste. J’ai intégré l’INF Clairefontaine grâce à un tournoi inter-départemental de la région parisienne. J’étais en équipe du 93 et j’ai été repéré comme cela. Et pour le PSG, eh bien, ils sont tout simplement venus me voir en match et j’ai fait un tournoi avec eux. »
Quels sont vos meilleurs souvenirs ?
« Mes meilleurs souvenirs sont ma première sélection en équipe de France et avec le Portugal, car j’ai rendu fiers mes parents. Ensuite, ma victoire en championnat de France, c’était un moment magique en plus, j’ai été buteur. Et après globalement, je garde un bon souvenir des clubs où je suis passé sauf le FC Chartres, où j’ai vécu vraiment une saison difficile. Après bien sûr mes saisons à Beaucouzé, où humainement, j’ai vraiment vécu des choses très fortes. »
Quel bilan faites-vous de la saison au SC Beaucouzé ?
« La saison a été compliquée collectivement et personnellement. Pour ma part, j’avais fait une très bonne préparation d’avant-saison et de bons matchs, mais une blessure a cassé cet élan…. Mon expérience dans ce club est juste extraordinaire au niveau humain. Le négatif, ce sont les blessures qui m’ont empêché de jouer sur une saison complète. »
Pouvez-vous revenir sur la finale de la coupe de l’Anjou ?
« La finale a été un match intense. On était prêt à tout donner pour ramener cette coupe pour tout le club, car ils nous ont toujours soutenus, malgré des résultats compliqués. Et pour mon but, je suis juste heureux qu’il ait pu nous faire gagner. C’était mon dernier match et du coup, il a une saveur encore plus forte. »
Que pouvez-vous nous dire sur Lionel DUARTE, votre entraîneur au SC Beaucouzé ?
« Lionel est quelqu’un de spécial pour moi…. Depuis nos premiers échanges, le feeling est passé et il a toujours été là pour moi. Il aime son club et ses joueurs et il méritait d’avoir cette coupe. Il m’a donné beaucoup de confiance et j’ai essayé de lui rendre du mieux que je pouvais sur le terrain. »
Quels sont vos futurs projets sportifs ?
« Alors il n’y aura pas de futur projet sportif, car j’arrête définitivement le football. Je ne pourrais pas signer dans un autre club, tellement il est spécial à mes yeux, c’est une deuxième famille pour moi. Je leur souhaite le meilleur pour la saison prochaine. Vive le SCB. »
Pour conclure, avez-vous des remerciements à faire ?
« Pour les remerciements, j’ai bien sûr une pensée pour Lionel (Duarte) et tout le club du SC Beaucouzé. Les joueurs de l’équipe réserve de Drancy avec qui j’ai vécu des moments extraordinaires. Ma génération 87 de Clairefontaine et surtout mes parents, mon frère et ma sœur, qui ont beaucoup sacrifié pour que je puisse vivre tous ces moments. »








