Mardi soir, l’OM s’est incliné de justesse (2-1) sur la pelouse du Real Madrid pour son grand retour en Ligue des champions. Les Phocéens ont offert une prestation solide mais ont été plombés par un deuxième penalty sifflé en fin de match, décision qui continue de faire jaser des deux côtés des Pyrénées.

Un premier penalty logique, un second beaucoup moins

Le premier coup de sifflet de M. IRFAN PELJTO n’a suscité aucune contestation : KONDOGBIA accroche RODRYGO dans la surface, Kylian MBAPPÉ ne tremble pas (29e). Mais la seconde sanction, tombée à la 79e minute, a changé le cours du match. Sur un crochet de VINICIUS, Facundo MEDINA glisse et, en tombant, le ballon heurte son bras. L’arbitre désigne le point de penalty, offrant une nouvelle opportunité à MBAPPÉ, encore décisif.

Des arbitres eux-mêmes divisés

En Espagne, les anciens arbitres ont immédiatement alimenté le débat. Pour certains, ce penalty n’aurait jamais dû être accordé car « Le geste est naturel, le bras sert d’appui, il ne va pas vers le ballon » ils jugent l’action trop sévèrement sanctionnée. À l’inverse, d’autres estiment que, selon l’interprétation actuelle de la règle des mains, la décision pouvait se justifier. Du côté français, l’indignation a vite enflé. Samir NASRI, consultant pour Canal+, n’a pas mâché ses mots : « Pour moi, il n’y a jamais penalty. On aurait crié au scandale pour n’importe quelle autre équipe », a-t-il lâché.

L’OM, une supériorité numérique mal exploitée

Au-delà de la polémique arbitrale, l’OM peut aussi nourrir quelques regrets. Réduits à dix après l’expulsion de Dani CARVAJAL (72e), les Madrilènes semblaient à portée. Mais les hommes de Roberto DE ZERBI n’ont pas su profiter de ce temps fort. Geronimo RULLI a longtemps maintenu l’OM dans la partie, mais les Marseillais repartent bredouilles, frustrés par un scénario où l’arbitrage aura pesé lourd.