Entretien avec Laurent BUFFARD, l’entraîneur de l’Étoile Angers Basket. Il reviendra sur la première phase du championnat, de l’évolution de son groupe et des points à améliorer.
Bonjour Laurent, comment jugez-vous la première phase de championnat de votre équipe ?
« Je trouve que l’on a réalisé une première phase intéressante. La petite déception, c’est d’avoir été dans les cinq premiers pendant seize journées, et d’en être sorti lors des deux dernières journées. Mais je dirais que l’on a que ce que l’on mérite, avec aucune victoire à l’extérieur lors de la phase retour. »
Qu’est-ce qu’il a manqué ?
« On a manqué de fiabilité défensive et au rebond. On n’a pas été assez dans le combat. Ce sont pourtant des éléments essentiels pour gagner des matchs. C’est un problème mental, dans une démarche très individuelle. Pour avoir des succès, il faut savoir prendre des risques et savoir anticiper les choses. Depuis quinze jours, nous avons pu travailler. Et puis malgré la nouvelle défaite à l’extérieur, cette fois à Charleville Mézières, hier soir, les séries ont toujours une fin, à nous de la provoquer. »
Comment allez-vous aborder cette deuxième phase ?
« On a déjà commencé par une défaite à Charleville-Mézières, hier soir. Malgré tout, on a terminé la première phase à la sixième place et cela nous a permis de débuter cette deuxième phase en première position avec six victoires. Ensuite, il est difficile de nous situer dans cette deuxième phase, car nous ne connaissons pas les équipes que nous allons affronter. »
Pour conclure, en tant que promu, que pouvez-vous nous dire sur l’évolution du club ?
« Je dirais qu’il y a un bon rayonnement sur le club. Pour la partie sportive, il n’y a pas de déception d’avoir terminé à la sixième place de la première phase, et puis, on ne pourra pas revenir en arrière. Je suis content de notre effectif, même si on doit être plus régulier dans nos prestations et être plus costaud. Dans cette première phase, il nous a manqués un peu d’impact physique, surtout lors de nos matchs à l’extérieur. C’est ce qui fait aussi la différence dans des matchs serrés. »
Championnat de National 1, deuxième phase, groupe B.
Étoile Charleville Mézières Ardennes – Étoile Angers Basket : 90-73
(17-20, 20-21, 26-14, 27-18)
Résumé du match :
Le premier quart-temps va être équilibré, où aucune des deux équipes ne fera la différence. Grâce à un trois points de Bichard, à sept secondes de la fin du premier quart-temps, Angers basculera en tête au bout de dix minutes de jeu (17-20, 10′). Dans le deuxième quart-temps, Bichard va conclure un 5-0, donnant par la même occasion, cinq points d’avance à son équipe (26-31, 15’14). L’écart va même grimper à +10, grâce à un tir extérieur de Pierard (29-39, 16’46). Mais devant ses supporters, Charleville va tout de suite réagir par D’almeira à trois points, et revenir à deux longueurs (37-39, 18’55). Les deux lancers francs de Lonzième pour l’EAB permettent à ses couleurs d’atteindre la mi-temps avec quatre points d’avance (37-41, 20′). Wallez va donner sept points d’avance à l’EAB (37-44, 20’18), avant que les Angevins ne prennent un trou d’air, avec un 11-0 conclut par Labanère (48-44, 23’27). Tresnak égalise pour l’EAB (48-48, 25’36), puis Pierard redonne l’avantage aux visiteurs, derrière la ligne des 6,25m (50-51, 26’12). Alors que l’on pense que les Angevins ont repris l’ascendant, ils prennent un nouvel éclat avec un 8-0, ponctué par Leria (58-51, 27’56). Charleville s’échappe pour avoir un petit matelas de huit points au bout de trente minutes de jeu (63-55, 30′). Les locaux poursuivent sur leur lancée, avec onze longueurs d’avance grâce à Lopez (71-60, 32’26), puis dix-sept (78-61, 34’45). Lonzième à trois points stoppe l’hémorragie (78-64, 35’09), puis Bichard d’un layup (78-66, 36’07). Mais c’est trop tard et Charleville va gérer son avantage jusqu’au bout, avec un dernier jumpshot de Kovanusic, pour donner une victoire logique et méritée à son équipe (90-73).
L’étoile Angers Basket aura l’occasion de réagir, lors de la réception de Besançon, mardi prochain à 20h, à la salle Jean Bouin d’Angers.









