Elles l’ont fait, mais que ce fut laborieux. L’équipe de France féminine de rugby a validé son ticket pour les demi-finales de la Coupe du monde après un succès arraché face à l’Irlande (18-13). Une victoire dans la douleur qui permet aux Bleues de poursuivre leur rêve.

Un quart arraché dans la tempête

Sous la pluie et face au vent d’Exeter, les coéquipières de Pauline BOURDON-SANSUS ont longtemps subi les assauts irlandais. Menées 13-0 à la pause, elles ont trouvé les ressources pour inverser la tendance, portées par une défense héroïque et une solidarité sans faille. L’audience a suivi : avec 3,4 millions de téléspectateurs en moyenne sur TF1, la rencontre a battu un record pour le rugby féminin en France.

Des absences de poids avant l’ogre anglais

Mais cette qualification a laissé des traces. Axelle BERTHOUMIEU a été suspendue neuf matchs pour une morsure sur une adversaire. Manae FELEU, coupable d’un plaquage haut, est également privée de terrain jusqu’à la fin du tournoi. À cela s’ajoute la commotion de Lina QUEYROI. Trois forfaits majeurs qui compliquent la préparation des Bleues. 

Les Red Roses en ligne de mire

Samedi à Bristol (16h30), la France affrontera l’Angleterre, invaincue depuis plus de deux ans et large vainqueur de l’Écosse en quart (40-8). Les Red Roses, favorites de la compétition, avaient déjà écrasé les Tricolores en préparation (40-6). Mais les Françaises avancent libérées, un état d’esprit indispensable pour espérer créer l’exploit et décrocher, enfin, une place en finale mondiale.