Cette saison, les Ducs d’Angers ont réalisé une première partie satisfaisante, en terminant à la quatrième place de la phase régulière. Malgré un début difficile, Clément MASSON s’était montré rassurant pour le reste de la saison, en n’étant pas inquiet » sur les capacités de son équipe à rebondir. Concernant la coupe de France, les Angevins ont subi une cruelle désillusion en inclinant en quart de finale (4-3), face à Chamonix, alors que le chemin vers un titre tant espéré leur tendait les bras. Rencontre avec l’attaquant des Ducs, qui nous fait part de son bilan de la saison et nous donne ses ambitions pour la saison prochaine. 

Bonjour Clément, vous êtes aux Ducs d’Angers depuis 2017, comment vous vous y sentez ? 

« Je me suis bien adapté à ce club et à cette ville. Je m’y sens très bien. Le groupe sportif est très agréable, il y a un bon noyau solide avec lequel j’ai de belles affinités. Il en est de même avec le staff, qui est cohérent. J’apprécie particulièrement le lien que j’ai avec eux, donc cela se passe très bien. » 

La saison s’est ponctuée par une élimination en quart de finale de play-offs, face aux Rapaces de Gap, après une quatrième place en saison régulière. Comment vous placez-vous par rapport aux objectifs fixés en début de saison ? 

« Nos objectifs de la saison n’ont pas été atteints. L’objectif de la saison régulière est le seul point qui a été positif, avec une quatrième place à la clé. Ensuite, on peut toujours avoir des regrets avec cette coupe de France. Logiquement, si on finit quatrième de la saison régulière, on est censé aller au moins en demi-finale, et on a été éliminé en quart de finale face à une équipe de Gap qui était plus en mode play-offs que nous. La manière à laquelle nous sommes sortis, fait que c’est un échec et que l’on a très mal vécu cette saison. Donc oui, il y a une déception au niveau des objectifs. On aurait dû faire beaucoup mieux que cela. » 

En début de saison, vous aviez dit ne pas être inquiet malgré le début de saison qui était compliqué. Par rapport à la saison régulière, on peut dire que vous aviez eu raison, pourquoi aviez-vous dit cela à ce moment-là ? 

« Quand on est dans une équipe et que l’on vit avec les membres de cette équipe, on se rend vite compte de la capacité du groupe, à être performant ou non, ainsi que de la mentalité de compétiteur. Il y a le travail, l’état d’esprit, la volonté, l’envie, qui fait que, malgré les premiers échecs, le travail finit toujours par payer. Donc, c’est pour cela que nous avons bien redressé la barre, et la situation a bien changé. Mais les échecs des objectifs sont plus sur un temps précis, ce n’est pas sur un travail à long terme. Ce sont des petites périodes très importantes que nous avons vraiment manquées. »

Pour la saison prochaine, voire les saisons futures, qu’est-ce que vous envisagez ?

« Je ne me projette pas, je suis plus focalisé sur la prochaine saison. Dans le sport, nous ne pouvons pas vraiment nous projeter plus loin que la saison qui arrive. Tout peut arriver, on n’est pas à l’abri d’une blessure. Personnellement, pour la prochaine saison, je veux encore prendre du plaisir et gagner, je n’aime pas perdre. C’est ce que j’envisage pour la saison prochaine. Gagner le plus possible, et chercher un titre, une coupe, quelque chose. Je suis compétitif, et je veux profiter de ma passion et surtout prendre du plaisir. » 

Il va y avoir quelques changements au sein de l’effectif des Ducs d’Angers, cela va sûrement changer quelques aspects au sein du jeu de l’équipe, comment vous l’appréhendez ? 

« On ne change pas de coach, donc, je pense qu’au niveau du système de jeu, il y aura sûrement des modifications, car le hockey sur glace évolue et qu’il y a quand même des leçons à tirer sur ce qui va et ce qui ne va pas. Mais le thème général ne va pas changer du tout au tout. La base va sûrement rester  la même, il n’y a pas tout à reconstruire. Et l’équipe a été modifiée intelligemment, parce que l’on va quand même effectuer une saison sur grande glace, donc, c’est aussi important de créer une équipe capable de jouer sur grande glace toute l’année. Donc, au niveau du système, je ne pense pas, qu’il y aura beaucoup de changements. Des petites modifications et améliorations oui, mais le plus gros sera le même. » 

L’année prochaine, vous allez évoluer sur la nouvelle patinoire de l’Ice Parc, ce sera l’une des plus belles d’Europe comme l’a dit votre coéquipier Robin GABORIT, c’est une pression supplémentaire ou juste du plaisir et beaucoup de chance ? 

« C’est juste une motivation en plus. Et c’est comme pour tout. Avec un outil de travail performant, on ne peut imaginer qu’être le plus performant possible. C’est juste du positif, pour tout le monde,  les acteurs de la patinoire, les supporters, les partenaires, et l’ensemble du hockey national. C’est grâce à de nouvelles structures comme celle-ci que le hockey va évoluer, et en tant que joueur, c’est juste du plaisir de jouer sur une patinoire qui va être neuve, et dans les normes des patinoires actuelles. » 

 

 

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