Quelques années après la grande gloire connue avec la présence en première division, l’ancien club d’Angers-Noyant avait subi des saisons plus difficiles. Rattachée au club omnisports du SCO Angers, la section handball n’a jamais vraiment sombré. Après trois saisons dans l’antichambre du monde professionnel français (Nationale 1), le club a retrouvé le monde professionnel, cette saison, avec une montée en deuxième division, désormais dénommée Proligue.

Mais dans une atmosphère particulière, l’équipe se trouve actuellement quatorzième et dernière du championnat. Malgré de bonnes dispositions proposées lors de certaines rencontres, Angers devra batailler pour se maintenir dans cette division. Tout n’est pas fini pour les Angevins qui affronteront bientôt des adversaires directs au maintien.

Des conditions délicates

Avec le championnat qui se poursuit malgré tout et des matches disputés sous huis clos, les Angevins n’ont pas la possibilité de communier avec leur public habituellement très chaud lors des matchs à domicile. Une telle aide est sans le moindre doute préjudiciable pour les joueurs locaux. Bien que les conditions soient les mêmes pour chaque équipe du championnat, le SCO tirait très souvent avantage d’un public bruyant et oppressant pour l’équipe visiteuse. Dans le football comme le handball ou d’autres sports, les conditions de rencontres ont clairement changé cette saison, rendant la notion de domicile/extérieur bien moins importante dans le fil d’un match.

Le palais des sports Jean Bouin et ses 3000 spectateurs avaient coutume de pousser les Blancs et Noirs à chaque rencontre disputée à domicile. Lors d’une victoire retentissante face à Saran lors de la troisième journée, quelques habitués avaient eu la chance de donner de la voix.

Une victoire de renom en début de saison 

En s’imposant dans les dernières minutes dans un match bouillant face à Saran, les Angevins avaient signé un véritable exploit en début de saison. Habitué des joutes de la D2 et candidat assumé à la montée, le club du Loiret signait un faux pas qui ressemblait fortement à une erreur de parcours lorsque l’on remarque les résultats ayant suivis.

Toujours est-il qu’en battant un ancien pensionnaire de première division, Angers frappait un grand coup et comptait bien prouver qu’il allait falloir compter sur le promu. Malheureusement, les résultats suivants ont laissé augurer l’inverse.

De très lourdes défaites face à Massy (22-29) ou Pontault-Combault auront lourdement contrarié les plans des joueurs du Maine-et-Loire.

Un bilan mitigé face aux adversaires directs 

La défaite à domicile face à Strasbourg (22-23) avait quelque peu été éclipsée par des bons résultats face à d’autres équipes aujourd’hui considérées comme celles du bas de tableau. Le match nul face à Billère et la victoire nette et sans bavure face à Besançon juste avant la trêve de Noël, auront apporté les seuls points si l’on excepte la victoire face à Saran en début de saison.

Dernièrement, la délicate défaite sur le terrain de Valence (35-23), a plongé Angers dans les eaux troubles. Les Drômois prenaient avec ces deux points, une distance non-négligeable avec le premier relégable. Face à l’équipe de Valence, le bilan aura donc été nul. En effet, lors du premier match de la saison, Angers s’était incliné 32-34 à Jean Bouin.

Rien n’est joué 

Les regards sont fixés vers certaines échéances du côté du coach Guillaume DUPIN et de son adjoint Issam TEJ. Bien qu’il soit possible de signer des exploits à Nancy ou une fois de plus face à Saran, les rencontres face aux prétendants au maintien sont cochées depuis bien longtemps. Sans que ces équipes créent elles-mêmes quelques exploits, les rencontres face à Strasbourg, Sarrebourg et Besançon conditionneront la suite de la saison et probablement le futur d’Angers en Proligue.

 

Le SCO parviendra-t-il à se maintenir ? (photo : par JeppeSmedNielsen, CC0).

 

En se déplaçant en Alsace le 19 février, Angers pourrait sortir de la zone rouge en prenant les deux points de la victoire face à Strasbourg. Actuellement avec un bilan de cinq points, Strasbourg et Sarrebourg n’en comptent qu’un de plus quand Besançon voit son total de points à sept.

La réception (26 mars) et le déplacement (2 avril) face aux deux dernières équipes citées annoncent des rencontres à haute tension, où aucune équipe n’aura le droit à l’erreur.