Le skipper de PURE-Best Western Hotels & Resort garde le sourire malgré la répétition des efforts. Ces cinq premiers jours de course ont été particulièrement éprouvants mais l’homme, comme le bateau, résiste à la difficulté. Il raconte.

Trois dépressions en cinq jours. Romain Attanasio a connu des descentes de l’Atlantique moins mouvementées. Mais à bord de PURE-Best Western Hotels & Resort, le skipper tient le coup, avec courage et abnégation. Ce vendredi, c’est Theta qui se présente devant lui, la 29ème dépression tropicale de l’année du jamais-vu. “Il va falloir éviter le cyclone, sourit-il”, surpris par ce phénomène météorologique étonnant. “Une tempête tropicale, rien que ça. C’est hallucinant ! Ça fait bizarre de partir du Vendée Globe et d’aller vers les Açores.”

Tout va bien à bord !

Mais les turpitudes météorologiques, décidément déréglées, n’ont pas d’impact sur le moral du skipper et sur l’état de son bateau. « Les conditions ne sont pas très cool mais tout va bien à bord, si ce n’est que je n’ai toujours pas pu enlever mes bottes !» Et sa trajectoire depuis que le Vendée Globe s’est élancé le démontre. Romain a ainsi fait partie de ceux qui ont privilégié l’option “ouest”, à proximité des côtes espagnoles pour éviter un premier gros coup de vent.

De quoi le placer parmi les IMOCA de tête un temps avant un regroupement de la flotte au large des Açores ce jeudi soir. Désormais, c’est donc cette grosse dépression qu’il faut passer et éviter son centre avec des rafales à plus de 40 nœuds et une mer très formée. Mais pour y parvenir, Romain Attanasio était particulièrement bien placé : 6ème hier soir puis 12ème ce matin toujouts parmi les premiers bateaux à dérive droite ce vendredi 12 heures, il n’a décidément pas à rougir de ce début de Vendée Globe. Bientôt, il pourra enfin profiter de l’Alizé pour continuer sa progression, tout en conservant le sourire. Et comme Romain aime conclure ses vidéos : “Allez, bises à tous !”