Le Mûrs-Érigné Basket Club vous propose chaque mois de venir à la rencontre d’un ou d’une bénévole du club. Ancien, nouvel arrivé, chaque bénévole est précieux, c’est pourquoi le club a souhaité les valoriser. Ce second rendez-vous sera avec Vincent DELAHAYE !

Bonjour Vincent, pouvez-vous, vous présenter ?

“Je m’appelle Vincent DELAHAYE, j’ai quarante-six ans. J’ai commencé le basket à l’âge de six ans dans le club de la Chauvinière à Nantes. J’ai commencé à entraîner à dix-sept ans et je jouais en même temps. Je suis arrivé sur Angers en 1999.”

Depuis combien de temps êtes-vous au Mûrs-Érigné Basket Club ?

“J’ai commencé en tant que joueur, deux saisons en équipe 1 en 2000 et 2001. Puis en tant qu’entraîneur en 2005.”

Comment êtes-vous arrivé au MEBC et pourquoi y être resté si longtemps ?

“C’est le coach de l’époque des seniors 1 qui avait coaché contre moi lors de ma première saison à Angers. Je jouais à la JND Angers, il m’a demandé le rejoindre pour la saison d’après, ce que j’ai accepté. Je m’y suis plu et en plus, nous avons emménagé sur Mûrs-Érigné, donc j’y suis resté.”

Quelles sont vos missions ?

“Après quelques années à entraîner des seniors, je m’occupe des jeunes du club, en particulier la génération 2004-2005-2006 chez les garçons et avant la génération 2001-2002-2003 chez les filles.”

Quel est votre plus beau souvenir en tant que bénévole ?

“L’organisation des soirs de matchs, lors de la saison en national 2 des filles. On faisait avec nos moyens, mais la salle était pleine et l’activité au bar très soutenue.”

Et votre plus beau souvenir en tant que coach ?

“Il y en a tellement. Je dirais la demi-saison avec l’équipe 1 fille, qui était en championnat de Régional 1, cette année-là. Le coach plaque l’équipe et du coup avec mon ami Franck Chevalier, on reprend l’équipe au pied levé comme on peut en février. Bilan, on finit invaincu, on monte en N3 et on gagne la coupe régionale avec une finale à la Meilleraie. C’était vraiment super de partager cela avec un ami et très bon entraîneur.”

Gardez-vous un œil sur les jeunes que vous avez encadrés ?

“Oui, mais pas régulièrement. Comme je coache tous les week-ends (certaines saisons jusqu’à deux ou trois matchs), difficile d’en voir encore plus. Mais cela fait toujours plaisir de voir comment ils ont évolué.”

 Que vous apporte le fait d’encadrer un groupe de jeunes ?

“Encadrer les jeunes, c’est simple, surtout quand ton groupe est sain. Ils veulent progresser et t’obligent à trouver des solutions pour eux. On avance ensemble. C’est à l’image du groupe que j’ai actuellement et que je suis depuis cinq ou six ans. On a démarré en D2-D3 et cette année, on fait le tournoi d’engagement en région et on n’est pas ridicule. Quand le groupe avance, c’est toujours motivant.”

En dehors du basket, que faites-vous dans la vie ?

“Je travaille dans l’industrie métallique, je suis deviseur, chargé d’affaires.”

Quel est pour vous, votre principale qualité ?

“Je pense être bienveillant et curieux de tout.”

Et votre plus gros défaut ?

“C’est sûr, je suis bordélique.”

Avez-vous une autre passion que le basket ?

“Oui, les jeux en général (société, vidéo, quiz).”

Votre film préféré ?

“Je dirais, “Les évadés” avec Morgan Freeman ou “contact” avec Judy Foster.”

Un gros mot qui sort facilement de votre bouche ?

“Put**n!”

Avez-vous une citation, un proverbe, un extrait de textes que vous affectionnez ?

“J’en ai deux, dont une qui est une affichée sur le mur du salon :

Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends” de Nelson Mandela et “On ne cesse pas de jouer quand on devient vieux, on devient vieux quand on cesse de jouer” de George Bernard Shaw.”

Un mot pour encourager de nouveaux bénévoles à rejoindre le MEBC ?

“Donner du temps, cela ne coûte rien et on en ressort toujours plus riche. Des rencontres, des émotions, bref du bonheur…”

Rendez-vous le mois prochain pour rencontrer un nouveau bénévole !