Nous sommes partis à la rencontre de Catherine THOMAS-PESQUEUX, une championne de course à pied. Elle nous parle de sa passion pour sa discipline sportive faite de joies et de blessures… Malgré tout, elle a repris le chemin de la compétition en début d’année avec comme futur objectif, le marathon de la Loire. Enfin, elle espère participer au championnat de France Master qui aura lieu à Angers, et à un semi-marathon, avant l’Été. Entretien.

Bonjour Catherine, que pouvez-vous nous dire sur votre passion pour la course à pied ?

“Voilà déjà cinq années que j’ai commencé la course à pied, et il faut bien le dire, j’ai beaucoup appris…. De l’envie d’accrocher un dossard tous les week-ends pour découvrir les courses du département, à vouloir sans cesse faire baisser les chronos…. Les podiums qui s’enchaînent, les visages qui deviennent familiers quand on se retrouve sur une course, les titres nationaux chez les masters, bref plus qu’il n’en faut pour me combler… A ce petit jeu, les blessures font partie du jeu, on flirte toujours un peu entre les bobos qui se gèrent et l’envie de continuer à courir coûte que coûte…. Après avoir été un peu trop loin dans l’acceptation de la douleur, une aponévrosite plantaire est venue stopper nette ma progression, running au placard pour trois mois.”

Comment avez-vous géré la période de blessure ?

“On s’organise ! J’ai donc ressorti le maillot de bain pour continuer à pratiquer le sport et surtout à évacuer le trop-plein d’énergie !!! Et puis vient le temps de la reprise, au plaisir de courir sans douleur s’ajoute aussi l’angoisse de ne plus être au niveau… Rien n’est facile, mais cela revient, quel que soit son niveau, j’ai toujours en tête cette phrase de Jonathan Josse, athlète handisport et ami : “celui qui gagne n’est pas spécialement celui qui lève les bras à l’arrivée, mais surtout celui qui ne les baisse jamais.”

En début d’année, il a fallu gérer le retour à l’entraînement ?

“Le mois de janvier fut un mois de transition à soigner la périostite… bilan : quarante kilomètres par semaine autorisés et ondes de choc pour traiter la blessure. Retour à la compétition, le samedi 10 février, avec les championnats de France Master 3000m en salle, juste une séance de fractionné dans les jambes. Je décroche le titre de championne de France master avec un chrono de 10’24, bien aidée par Jean-Michel Serisier au micro qui me tenait au courant de mes allures…”

Place maintenant, à l’objectif du marathon de la Loire ?

“En effet, j’ai commencé la préparation pour le marathon de la Loire, avec un premier chrono informatif après quinze jours de reprise sérieuse (1h19’40”) sur le semi-marathon de Nuaillé… Cela me convient bien et surtout je cours à nouveau sans douleur, fini la périostite.”

Dernièrement, vous vous êtes imposée à la course “Angers-Pellouailles” ?

“La victoire sur les quinze kilomètres d’Angers-Pelouailles a été une bonne préparation, car le marathon se profile… Je ne sais pas trop ce qui m’attend, car le plateau sera très relevé avec la présence des Kényanes, je ferais au mieux, la préparation fut différente des autres marathons, alors on verra bien.”

Pour finir, quels seront vos objectifs pour cette fin de saison ?

“Pour le reste de la saison, je vais sûrement prendre part aux championnats de France master sur Angers sur 5000m et peut-être un semi-marathon avant l’Été.”