Rencontre avec Hugo SARLIN, un jeune hockeyeur des Ducs d’Angers. Il nous raconte son parcours sportif, nous explique les difficultés d’associer les études avec le sport de haut niveau et nous donne ses conseils pour percer dans le hockey. Enfin, il reviendra sur son meilleur souvenir avec le titre de champion du monde avec les -18 ans de l’équipe de France, en Slovénie. Entretien.

Bonjour Hugo, pouvez-vous, vous présenter ?

“Je me présente Hugo Sarlin, je suis un jeune hockeyeur qui évolue aux Ducs d’Angers depuis deux saisons. J’ai commencé le hockey sur glace à l’âge de quatre ans au club de Grenoble, où j’ai effectué ma formation jusqu’à l’âge de quinze ans pour ensuite monter en altitude à Briançon, pour qui j’ai joué deux saisons avec une finale du championnat de France en prime contre mon ancien club grenoblois, malheureusement perdu, et puis me voilà en  Maine-et-Loire à Angers.”

Pourquoi avoir choisi de pratiquer le hockey sur glace ?

“Je suis rentrée dans le monde du hockey grâce à ma famille. Lorsque j’étais jeune, mon père m’emmenait souvent voir des matchs de hockey sur glace de l’équipe première de Grenoble, puis un jour ma grand-mère m’a fait patiner sur une patinoire artisanale et c’est tout de suite devenu un rêve de jouer au hockey. J’ai pratiqué deux ans le basket, mais la passion pour le hockey l’a vite emporté.”

Comment êtes-vous arrivé aux Ducs d’Angers ?

“Je suis arrivée aux Ducs d’Angers par le biais de mon ancien entraîneur à Briançon (Alexis billard), avec qui j’avais eu d’excellents résultats et une forte progression durant mes deux années haut-alpines. J’ai donc décidé de poursuivre mon développement à ses côtés à Angers. Ma première impression au club fut mitigée au début, car la structure du club était en développement. Quand on est passé par Grenoble, qui a une structure neuve, cela change. Par la suite, j’ai beaucoup aimé le projet du club et celui de la ville, avec la création d’un centre de performance et la création de la nouvelle patinoire.”

Parlez-nous de votre saison sportive ?

“Cette saison, j’ai évolué avec trois équipes. Le club d’Angers m’a permis de me développer dans le monde professionnel avec des participations aux entraînements de l’équipe première d’Angers, j’ai eu la chance par le biais des licences bleues de pouvoir jouer cette saison, aux Dogs de Cholet en division 1 (équivalent de la Ligue 2 au football) et puis avec l’équipe des juniors d’Angers. J’ai pu découvrir la différence technique et la vitesse d’exécution du jeu, qui séparent le monde amateur au monde seniors. J’ai donc pu visualiser là où j’en étais par rapport à ce que je voulais devenir.”

Vous êtes encore étudiant. Pouvez-vous nous expliquer votre organisation entre vos études et le sport de haut niveau ?

“C’est sans doute l’une des choses les plus dures de la vie de sportif de haut niveau. Pour mon cas, cela a été très compliqué, car mes horaires d’entraînement juniors étaient le soir très tard. Les week-ends, les matchs étaient le samedi et le dimanche, donc pour réviser ou travailler, cela était compliqué. J’ai eu la chance d’avoir un emploi du temps aménagé et une aide en continue de ma présidente (Anne-lise Robin), qui a été là pour me soutenir tout au long de mon année scolaire.”

Allez-vous faire un choix entre vos études et votre envie de percer dans le sport de haut niveau ?

“Je vais faire une pause au niveau scolaire pour essayer de me focaliser un maximum sur mon sport. L’envie de réussir et de devenir professionnel dans le monde du hockey l’emporte sur mon envie d’étudier. C’est pour cela que je veux essayer de me donner tous les moyens de réussir l’année prochaine. Mon objectif, pour la saison prochaine, est de continuer en France dans une équipe professionnelle ou de partir à l’étranger. A court terme, j’ai pour objectif de participer au dernier championnat du monde juniors possible de ma catégorie d’âge, avec l’équipe de France. Ayant eu la chance de participer à trois championnats du monde auparavant, cela reste mes meilleurs moments dans le hockey sur glace.”

Que pouvez-vous nous dire sur le hockey sur glace et ce qu’il a pu vous apporter ?

“Tout d’abord, le hockey sur glace est le meilleur sport au monde évidements (rire). Personnellement, le hockey sur glace m’a beaucoup aidé à grandir. C’est un sport collectif, donc, cela permet  d’être en contact avec des jeunes de son âge durant toute une saison et donc de partager un projet commun, chaque individu apporte une pierre à l’édifice. C’est un sport avec beaucoup de compétitions, ce qui forge un caractère de vainqueur dans la vie de tous les jours. Pour commencer, les tournois, quand on est jeune, sont de très bons moments où l’on rigole entre amis et où nous jouons pour être la meilleure équipe ensemble. Cela se passe souvent à l’extérieur de notre patinoire,  donc, c’est une possibilité de connaître d’autres villes ou encore d’autres pays. Lorsque l’on commence à arriver dans les équipes juniors (- 18 ans et – 20 ans), cela devient un championnat de France avec de l’enjeu toute une saison pour être bien placé avant la phase finale, où les meilleures équipes vont se disputer la coupe. C’est aussi le temps des équipes de France et qu’est-ce qu’il y a de plus beau que de représenter son pays dans un sport à qui l’on porte nous hockeyeurs, un tel investissement depuis tout petit.”

Quels conseils, pourriez-vous donner à des jeunes comme vous, qui aimeraient percer dans le sport de haut niveau ?

“Pour ceux qui choisiront, comme moi, le hockey sur glace comme objectif professionnel, sachez que cela est compliqué, mais réalisable. Il faut énormément d’envie et ne jamais penser que l’on est arrivé, même lorsque tu commences à avoir un peu de succès, car cela ne dure qu’un temps, si tu ne travailles pas à chaque entraînement. Et puis souviens-toi à chaque fois du travail que tu as dû fournir en annexe pour sortir du lot.”

Quel est votre meilleur souvenir sportif ?

“Mon meilleur souvenir en tant que hockeyeur reste mon titre de champion du monde – 18 ans avec l’équipe de France, en 2017 à bled (Slovénie). Ce fut un tel aboutissement pour notre équipe et pour chacun des vingt-deux joueurs, que de voir le travail en amont, de la part de chaque joueur à son poste dans son club tout au long de l’année, avait payé sur la scène internationale. J’ai pu rencontrer plusieurs entraîneurs, mais il y en a un particulièrement, qui m’a beaucoup apporté et sans qui je n’aurais sans doute jamais pu réussir dans mes projets, tant sur le plan sportif et humain, c’est mon entraîneur actuel, Alexis Billard.”

Pour finir, avez-vous des remerciements à faire ?

“J’aimerais remercier tous les clubs pour qui j’ai joué, car ils m’ont toujours apporté une satisfaction sportive, mais particulièrement aux Ducs d’Angers pour leur sérieux et l’investissement à mes côtés et dans mes projets. Je remercie mon entraîneur actuel, Alexis Billard, pour ce qu’il m’a apporté tout au long de mes quatre saisons à ses côtés et encore cette saison. Je remercie également Anne-Lise Robin pour son investissement d’un point de vue scolaire et civil. Mention spéciale aux bénévoles du club des Ducs d’Angers, mais surtout à monsieur Steve Artano, qui a été bien plus qu’un assistant coach durant mes deux saisons à Angers.”

Est-il recommandé de parier sur la NHL ?

Si le Hockey sur glace est une pratique sportive moins reconnue que le football en tant que pari sportif, il demeure néanmoins une véritable passion sportive qui est en mesure de développer de forts enjeux pour les parieurs. En effet, si l’on y regarde de plus près en ce qui concerne le hockey sur glace, la NHL est sans conteste le championnat le plus couru et le plus connu au monde dans la région Nord-américaine. Et pour cause la NHL regroupe les meilleurs joueurs de la planète depuis plus d’un siècle. Comme les autres sports américains, la NHL est organisée en deux conférences dans lesquelles les franchises sont réparties en quatre divisions à travers la région Est et Ouest.

Durant la pleine saison soit d’avril à octobre,  les matchs de hockey sont joués quotidiennement.

Dès lors, pour lancer un pronostic nhl, les joueurs sportifs ont plusieurs possibilités :

  • Miser sur le résultat du match à l’issue du temps règlementaire. Le match nul est valable dans ce cas de figure. Les côtes, de ce fait, peuvent être intéressantes et concernent 20 à 25% des matchs.
  • Jouer la moneyline : consiste à choisir le vainqueur du match, après les prolongations éventuelles de cinq minutes et de possible tirs au but. La suppression du match nul, n’offre plus que deux résultats possibles. En contrepartie,  les cotes sont moins risquées et donc moins élevées.
  • Viser Le total : vise à fixer si le nombre de buts marqués par les deux équipes dépassera le chiffre proposé par les parieurs.

Hugo SARLIN

Né le 3 Juillet 1999 à Grenoble.

Club actuel : Les Ducs d’Angers.

Anciens clubs : Les Brûleurs de Loup de Grenoble, Les Diables Rouges de Briançon et les Dogs de Cholet.

Marty Sports