Rencontre avec Catherine THOMAS PESQUEUX, qui nous raconte son marathon de Rennes, malgré les difficultés d’un vent défavorable. Elle finit malgré tout, avec un chrono honorable de 2h52, finissant première au classement master et troisième française.

Ce dimanche 22 octobre me voici sur la ligne de départ du marathon de Rennes avec comme toujours l’envie d’en découdre et la volonté, un jour ou l’autre, de faire descendre mon chrono de 2h48. La préparation s’est très bien passée, un plan d’entraînement respecté à la lettre, concocté par Eric Senée, notre entraîneur à l’ASVA Beaufort. Je sais aussi que cette fameuse distance est réellement une course à part. C’est déjà mon cinquième, mais j’ai toujours mille questions en tête en foulant le bitume. Cette année, un invité de dernière minute et pas des moindres, le vent, je gère l’allure jusqu’au trentième kilomètre, passé en 2h00. A partir du 37ème, cela se complique un peu, des grandes lignes droites, le vent de face. C’est maintenant l’explication finale. C’est difficile, mais j’essaye de m’accrocher pour ne pas trop faire baisser la moyenne, je tourne maintenant en 4’25/4’30 jusqu’à la fin.

Au final, je finis ce marathon de Rennes en 2h52, première au classement master et troisième française. Ce n’est pas le chrono rêvé, mais je prends. Je courrais aussi sous les couleurs de la sécurité routière (#laroutesepartage), pour porter un message de prévention. Le maillot a fini sur “la boîte du podium master”. Mission accomplie.

 

A travers sa course, Catherine THOMAS PESQUEUX a aussi voulu transmettre un message sur la prévention routière.